Ramallah, le 17 avril 2022, WAFA- Aujourd'hui dimanche, le Ministère de l’information a révélé que 11 journalistes palestiniens croupissent dans les geôles de l’occupation, dans des conditions de détention atroces et inhumaines ou ils sont privés de leurs droits fondamentaux approuvés par les conventions internationales.
Dans un communiqué de presse publié, à l’occasion de la journée du prisonnier palestinien, le ministère a précisé que les journalistes détenus sont : Mahmoud Musa Issa, Basem Khadukjy, Ahmad Al-Saifi, Munther Mufleh, Haitham Jaber, Nidal Abu Akr, Bushra Al-Tawil, Ahmad Al-Arabid, Yazan Abu Salah, Amr Abu Al-Rub et Mohammed Deik.
Il a ajouté que plus de 24 cas d’arrestation ont été signalés contre les journalistes palestiniens, depuis le début de l’année 2022, notant que les attaques contre les journalistes ont été escaladées, ces deux derniers jours.
Les forces de l’occupation ont agresse récemment, les journalistes, dévastant leurs équipements, lors qu’ils documentaient les évènements et les incursions des colons dans la Mosquée Al-Aqsa.
D’ailleurs, l’occupation a également prolongé la détention administrative de plusieurs journalistes palestiniens, tels que Yazan Abu Salah qui a été arrêté à maintes reprises cette année, il a été condamné à 4 ans et à payer une amende exorbitante de 3000 shekels (750 euros).
Le 29 février 2020, les forces d'occupation ont arrêté le journaliste Yousef Fawadlah, après avoir pénétré dans sa maison dans le village d'Aboud et explosant sa porte, il a été transféré entre les centres d'interrogatoire pendant 42 jours d’Ofer à Al-Maskoubiya et ensuite à Askalan, où il a été torturé et interrogé agressivement.
Il a expliqué son expérience de 17 mois d'arrestation, mettant en lumière les souffrances des journalistes dans les geôles de l’occupation et soulignant la question des détenus que les autorités d'occupation empêchent de transférer la vérité et ce qui se passe dans les territoires palestiniens au monde.
Les forces de l’occupation utilise l’arrestation comme moyen pour empêcher les journalistes de documenter les violations de l’occupation, notant que le journaliste souffre d’incursion de sa maison, de dévastation de ses équipements, d’agression, d’insultes, de conditions de détention inhumaines, de fouille à corps humiliant et d’interrogatoire atroce et longue.
N.S
