Ramallah, le 12 mai 2022, WAFA - 229 organisations arabes et internationales de défense des droits de l'homme ont dénoncé l'assassinat de la journaliste d'Al-Jazeera Shireen Abu Aqleh, après qu'elle a été prise pour cible par les forces de l'occupation d'une balle dans la tête, alors que le journaliste Ali Al-Samudi a reçu une balle dans le dos alors qu'il couvrait la prise d'assaut du camp de réfugiés de Jénine le matin du mercredi.
A savoir que 83 journalistes et de professionnels des médias palestiniens ont ete tués par les balles de l'occupation depuis 1972.
Les signataires ont souligné, dans un communiqué, que le crime de l'occupation, qui a visé Abu Aqleh, est un acte intentionnel et prémédité, qui représente un crime d'assassinat à part entière. Abu Aqleh, est une victime directe du terrorisme d'État organisé.
« Ce crime est venu à la suite de l'incitation systématique contre les journalistes palestiniens par l'État occupant pour leur rôle professionnel dans la révélation de la vérité et l'exposition de ses crimes. Cela s'ajoute au silence de la communauté internationale sur les crimes de l'occupation commis contre le peuple palestinien, a cause des doubles standards » a dénoncé communiqué.
Les signataires ont souligné que les forces d'occupation israéliennes, par leur acte odieux, veulent obscurcir la vérité et dissimuler leurs crimes contre le peuple palestinien, car l'occupation est bien consciente du rôle important joué par les médias dans la transmission de la vérité au monde. L'occupation, par son acte odieux, veut intimider les journalistes afin d'empêcher la vérité au monde.
Ils ont exigé la nécessité d'ouvrir une enquête internationale neutre, indépendante et transparente sous la supervision de la Cour pénale internationale pour découvrir le crime de ciblage de la journaliste Abu Aqleh par les forces d'occupation, et la nécessité de lancer une campagne internationale par le Syndicat des journalistes palestiniens, la Fédération internationale des journalistes, les organisations non gouvernementales internationales et les institutions palestiniennes des droits de l'homme pour tenir les criminels de guerre israéliens responsables, afin d'empêcher l'impunité pour les auteurs.
Les signataires ont demandee la nécessité de déposer une plainte légale en matière de droits de l'homme concernant ce crime devant la Cour pénale internationale, afin de poursuivre les dirigeants et les politiciens israéliens qui incitent publiquement au meurtre de civils palestiniens, y compris des journalistes, et appelant les Nations Unies et les Hautes Parties contractantes à la Quatrième Convention de Genève à fournir la protection nécessaire aux journalistes et aux équipes des médias travaillant dans les territoires occupés.
De même, le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme considère que cibler des journalistes hommes et femmes alors qu'ils Les signataires rappellent que les journalistes et les travailleurs des médias bénéficient d'une protection spéciale en vertu des dispositions du droit international humanitaire, tout comme les civils, femmes et hommes, en temps de conflits armés, en particulier les articles (51 et 79) du Protocole additionnel aux Conventions de Genève de 1949.
F.N