Ramallah, le 19 mai 2022, WAFA- Des avocats et des journalistes ont affirmé que toutes les voies juridiques sont disponibles pour condamner les tueurs de la journaliste Sherine Abu Aqleh, qui constitue un crime à part entière. 

Lors du débat tenu aujourd'hui jeudi, intitulé "la protection juridique des journalistes en droit international humanitaire – Sherine Abu Aqleh, comme un modèle" organisé par le ministère de la justice et le ministère des médias, exposant des documents concernant les mécanismes de protection des journalistes des crimes de l’occupation qui se poursuivent depuis sept décennies. 

"Le meurtre de Sherine est un crime de guerre fondé sur le droit international humanitaire et toutes les lois et résolutions internationales", selon le ministre de la Justice, Mohammed Shalalda. 

"Les enquêtes ont prouvé que l’assassinat de la journaliste Sherine Abu Aqleh  était un crime d’assassinat délibéré, et notre rôle, en tant qu’autorité et médias, n’est pas de connaître et de sanctionner le soldat qui a tiré, mais d’adapter ce crime en tant qu’exécution hors-la-loi, ce qui signifie qu’il y a des ordres et des instructions à tuer. Les responsables de ces ordres doivent être sanctionnes, à commencer par le Premier ministre Israélien, Neftali Bennett et finir par le soldat lui-même" à souligné Shalalda.
"Ce crime n'est pas seulement un meurtre délibéré, mais a causé une série de crimes, comme l’agression commise contre les funérailles et l’assaut de l’hôpital français", a-t-il ajouté. 

En outre, il a souligné que toutes les catégories de crimes ont prouvé qu'il s'agit d'un crime de guerre. 

Al-Shalalda a exhorté la communauté internationale à intervenir pour activer les mécanismes juridiques pour condamner l’occupation, de porter le meurtre de Sherine Abu Aqleh  devant la Cour Pénale Internationale et ouvrir une enquête immédiate pour mettre un terme à la politique de deux poids, deux mesures. 

N.S  /F.N