Davos (Suisse), le 24 mai 2022, WAFA - Le ministre jordanien des Affaires étrangères et des Émigrants Ayman Safadi a affirmé qu'"il n'y a pas d'alternative à la solution à deux États pour parvenir à une paix juste et globale".
Au cours de sa participation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, aujourd'hui mardi, Safadi a mis en garde contre l'absence persistante de perspectives de parvenir à une paix juste et globale dans la région, et contre les mesures israéliennes illégales qui sapent la solution à deux -solution d'état.
Il a souligné que la paix est une option arabe stratégique, une nécessité mondiale, et que le seul moyen est la solution à deux États qui incarne l'État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem occupée comme capitale, pour vivre en sécurité et en paix aux côtés d'Israël conformément au droit international et les résolutions de légitimité internationale.
Safadi a réitéré sa condamnation du meurtre de la journaliste palestinienne martyre Shireen Abu Aqleh, dont toutes les informations, preuves et témoins oculaires indiquent qu'elle a été abattue par un soldat israélien, soulignant la nécessité d'ouvrir une enquête internationale pour s'assurer que le tueur soit tenu pour responsable.
Il a fait référence à la laideur de l'attaque inhumaine contre les personnes pendant les funérailles d’Abu Aqleh, et a déclaré : Dans quel monde un acte aussi odieux et inhumain est-il commis sans responsabilité ?
Il a souligné que le droit international et la Charte des Nations Unies doivent être appliqués équitablement et selon une seule norme dans l'approche de toutes les questions.
Safadi a dit que la consolidation d'un système international fondé sur des valeurs partagées et l'État de droit, nécessite l'application de ce système de manière équitable et sans sélectivité sur toutes les questions, notamment en ce qui concerne la cause palestinienne.
Enfin, il a mis l’accent sur la nécessité de continuer à fournir un soutien international aux réfugiés et aux pays d'accueil, mettant en garde contre la baisse du soutien à l'UNRWA.
F.N