New York, le 26 mai 2022, WAFA - Dans une déclaration commune, les délégués de l'Irlande, de la France, de l'Albanie et de l'Estonie, au nom des membres actuels et anciens de l'Union européenne au Conseil de sécurité, ont exprimé leur profond regret face à la décision d'Israël dans la construction de plus de 4 000 unités de colonisation en Cisjordanie, appelant les autorités israéliennes à revenir sur cette décision.
La déclaration, lue par la représentante de la République d'Irlande auprès de l'ONU, Geraldine Byrne Nason, à l'issue de la session du Conseil de sécurité consacrée à l'examen de la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, a confirmé ce jeudi soir, que les nouvelles unités de colonies constitueront un obstacle supplémentaire à la solution à deux États.
Tout en notant que les colonies israéliennes constituent une violation flagrante du droit international et un obstacle à la réalisation d'une paix juste, durable et globale entre les Israéliens et les Palestiniens.
Ils ont ajouté : "Cette décision, en plus de l'approbation de trois avant-postes illégaux et des démolitions et expulsions qui affectent la population palestinienne à Jérusalem-Est et dans la zone C, menace directement la possibilité d'un futur État palestinien".
La déclaration exhorte les autorités israéliennes à ne procéder à aucune démolition ou expulsion planifiée, en particulier à Masafer Yatta, qui pourrait à elle seule conduire à l'expulsion forcée de plus de 1 200 Palestiniens".
Dans un contexte connexe, les deleguees européens ont appelé à une enquête approfondie et indépendante pour clarifier toutes les circonstances du meurtre de la journaliste Sherine Abu Akleh à Jénine, et pour traduire en justice les responsables de son meurtre, ajoutant : « nous sommes profondément choqués par la violence pratiquée par la police israélienne envers les participants à ses funérailles."
Ils ont renouvelé l'appel au respect du statu quo dans les lieux saints de Jérusalem, soulignant l'importance de la tutelle jordanienne et le rôle de la Jordanie à cet égard.
"La détérioration de la situation souligne une fois de plus la nécessité de rétablir l'horizon politique d'un processus de paix crédible et viable", ont-ils souligné.
F.N
