Rome, le 22 juin 2025, WAFA – Des dizaines de journalistes et professionnels des médias italiens ont manifesté dimanche soir, sur la place Porta San Giovanni à Rome, dénonçant et condamnant les crimes de l'occupation israélienne contre les journalistes palestiniens.

Les participants ont brandi des photos des journalistes tués pendant la guerre d'extermination israélienne. Ils ont appelé au respect du droit international et à des initiatives concrètes pour mettre fin à la guerre d'extermination israélienne dans la bande de Gaza, se retirer de la bande et permettre l'entrée de l'aide fournie à Gaza par les Nations Unies et les organisations internationales compétentes.

Les participants ont publié une déclaration lors de l'événement, soulignant que « ce qui se passe à Gaza sous nos yeux est un génocide, au cours duquel Israël a tué 226 journalistes, un bilan historique sans précédent, surpassant même les grands conflits du XXe siècle. Grâce à ces collègues, le monde a appris ce qui s'est passé et se passe dans la bande de Gaza, d'autant plus qu'Israël empêche les médias internationaux d'y accéder, en plus de ses attaques meurtrières contre les journalistes palestiniens et leurs familles. »

Les participants ont exprimé leur rejet du deux poids, deux mesures dans les médias concernant les victimes d'Israël, appelant les médias italiens et européens à utiliser librement le terme « génocide » pour décrire les événements qui se déroulent dans la bande de Gaza.

Ils ont également appelé les rédactions et les institutions officielles italiennes à prendre véritablement position, affirmant que le silence n'est plus acceptable. Ils ont également appelé les journalistes italiens à agir davantage.

Les manifestants ont appelé « l'Italie et l'Union européenne, liées par des obligations internationales spécifiques, à prendre des mesures pour prévenir et mettre fin au génocide en cours ».

Ils ont également appelé « Israël à respecter le droit à la couverture médiatique et à autoriser immédiatement l'accès des médias internationaux à Gaza et aux territoires occupés.

« Tout refus de le faire constitue une violation arbitraire du droit à l'information et du respect des principes démocratiques fondamentaux », ont-ils affirmé.

F.N