Accueil Occupation 29/May/2022 09:42 AM

500 détenus Palestiniens administratifs poursuivent leur boycott des tribunaux militaires israéliens

500 détenus Palestiniens administratifs poursuivent leur boycott des tribunaux militaires israéliens

Ramallah, le 29 mai 2022, WAFA- 500 détenus administratifs palestiniens continuent pour la 149ème journée consécutive leur boycott des tribunaux d’occupation israéliens, comme partie de leur combat contre la politique de détention administrative.

Les détenus administratifs palestiniens protestent contre le soutien aveugle des tribunaux israéliens à la politique de détention administrative lorsqu'ils entérinent la décision de l'establishment militaire israélien de maintenir des Palestiniens en détention administrative pendant plusieurs mois d'affilée plusieurs fois prolongés et sur la base de preuves secrètes inconnues des victimes ou de leurs avocats.

Sous la bannière « Notre décision est la liberté… non à la détention administrative », les détenus ont déclaré que leur décision s'inscrivait dans la continuité des efforts palestiniens de longue date « pour mettre fin à la détention administrative injuste ».

Les deux détenus palestiniens, Khalil Awawda, de 40 ans, et Ra’ed Rayyan, 27 ans, poursuivent leur grève de la faim illimitée, en protestation de leur détention administrative illégale. 

Khalil Awawda, de la ville d’Hébron est en grève de la faim depuis 88 jours consécutifs, alors que Ra’ed Rayyan est gréviste depuis 53 jours, selon le club du prisonnier palestinien. 

Le tribunal de l’occupation a refusé une pétition du prisonnier Awawda, malgré son état de santé très critique. 

Mardi dernier, les autorités de l’occupation avaient transféré de nouveau le prisonnier Awawda à la clinique de ‘Ramla, malgré son état de santé très critiqu. 

La commission a révélé que les autorités de l’occupation refusent toujours sa demande de mettre fin à sa détention administrative illégale, malgré son état de santé critique.         

Arrêté le 27 décembre 2021, Awawda est père de quatre filles, a été placé en détention administrative (sans inculpation ni procès), notant qu’il a été également arrêté à maintes reprises par les forces de l’occupation.        

Dans le même contexte, le détenu Rayan a été arrêté le 3 novembre 2021, après une incursion de sa maison, il a été placé ensuite à la détention administrative pour 6 mois.        

Vers la fin de sa détention, il a été de nouveau placé en détention administrative pour quatre mois, alors il a entamé une grève de la faim illimitée, protestant contre cette politique abusive.      

L'administration des prisons d'occupation utilise délibérément le processus de transfert répété, en plus de plusieurs moyens abusifs systématiques, notamment : l'isoler dans des conditions dures et difficiles dans des cellules dépourvues de tout, le priver des visites de sa famille et des méthodes psychologiques pour faire pression sur lui pour qu’il arrête sa grève.   

Dans un autre contexte, environ 500 prisonniers administratifs palestiniens poursuivent leur boycott des audiences des tribunaux de l’occupation, sous le slogan ‘Notre décision est la liberté’, pour le 149ème jour consécutif, dans le cadre de leur lutte contre la politique de détention administrative.       

Les détenus administratifs palestiniens protestent contre le soutien aveugle des tribunaux israéliens à la politique de détention administrative lorsqu'ils entérinent la décision de l'establishment militaire israélien de maintenir des Palestiniens en détention administrative pendant plusieurs mois d'affilée plusieurs fois prolongés et sur la base de preuves secrètes inconnues des victimes ou de leurs avocats.    

La détention administrative est l’arrestation et la détention d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.       

Pratiquée par l’occupation israélienne, cette politique illégale est un véritable élément de pression contre les civils palestiniens, qui contestent y compris pacifiquement l’occupation israélienne.      

Le système de justice ne permet pas au prisonnier l’accès à une procédure équitable, et la possibilité de recours n’existe pas. Le jugement et son résultat dépendent donc entièrement de la décision de l’appareil militaire.        

La détention administrative bafoue le droit des détenus à un procès équitable. 

R.N

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