Ramallah, le 14 septembre 2025, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers et le Club des prisonniers ont déclaré que le détenu Mahmoud Hassan Al-Wardian de 48 ans, de Bethléem a été soumis à une opération de liquidation dans les cellules d’enquête avant d’être libéré dans un état de santé critique.

La Commission et le Club des prisonniers ont expliqué dans un communiqué publié dimanche soir qu’Al-Wardian a été arrêté le 18 août, avec son père et un certain nombre de citoyens, dans le cadre d’une campagne d’arrestation à grande échelle dont le gouvernorat a été témoin, dans le cadre d’une série d’arrestations quotidiennes auxquelles la Cisjordanie est soumise.

La déclaration ajoutait qu’après son arrestation, Al-Wardian avait été transféré au centre d’enquête à Ofer. Selon le suivi juridique qui a eu lieu dans son cas, les renseignements de l’occupation ont émis une décision l’empêchant de rencontrer l’avocat pendant toute sa détention, au cours de laquelle sa détention a été prolongée plus d’une fois pour compléter l’enquête. 

Le 25, il a été transféré de la prison d’Ofer à l’hôpital Hadassah dans un état de santé critique, où il était inconscient et admis à l’unité de soins intensifs, notant qu’il ne souffrait d’aucun problème de santé avant l’arrestation.

Selon les rapports médicaux publiés par l’hôpital après sa libération, Al-Wardian souffre de lésions cérébrales dues à un manque sévère d’oxygène, et il présentait également des fractures bilatérales des côtes, des ecchymoses et des contusions autour du cou, ainsi que des blessures superficielles aux poignets et à la main gauche, en plus des hématomes épars au genou droit, à la jambe gauche et à l’oreille droite.

La Comission des prisonniers et le Club des prisonniers ont confirmé que l’occupation a commis un crime complexe contre lui, qui a commencé dès son arrestation, en le renvoyant pour enquête, l’empêchant de rencontrer un avocat, prolonger sa détention plusieurs fois sous prétexte de terminer l’enquête sans permettre à son avocat de lui rendre visite, jusqu’à le torturer et le liquider.

Ils ont confirmé que l’occupation a commis un crime complexe contre lui, qui a commencé dès son arrestation, en le renvoyant pour enquête, l’empêchant de rencontrer un avocat, prolonger sa détention plusieurs fois sous prétexte de terminer l’enquête sans permettre à son avocat de lui rendre visite, jusqu’à le torturer et le liquider.

La déclaration indique que le détenu d’Al-Wardian a toujours été la cible d’arrestations répétées au cours des dernières années, dont la plupart ont eu lieu dans le cadre de la détention administrative, et l’arrestation récente n’était pas la première du genre.

La Commission et le Club ont tenu les autorités d’occupation pleinement responsables du crime commis contre Al-Wardian, qui représente un nouveau lien dans une série de crimes horribles perpétrés par l’occupation et qui se poursuit depuis des décennies, qui ont atteint leur apogée avec le début de la guerre du génocide.

La déclaration disait : Les crimes de torture systématique auxquels des milliers de prisonniers et détenus ont été soumis depuis le début de la guerre d’extermination ont atteint des niveaux sans précédent, car aucun prisonnier ou détenu n’a survécu à des pratiques de torture qui ont dépassé le concept reconnu dans les lois et normes internationales, à la lumière des méthodes et des outils que l’occupation invente pour torturer les prisonniers de manière continue et 24 heures sur 24.

N.S