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Accueil Les Prisonniers 10/June/2022 02:06 PM

Un prisonnier Palestinien perdra une nouvelle année de sa vie en détention israélienne

Un prisonnier Palestinien perdra une nouvelle année de sa vie en détention israélienne

Ramallah, le 10 juin 2022, WAFA- Un prisonnier palestinien purgeant une peine de trois réclusions à perpétuité et 25 ans dans les prisons israéliennes pour avoir résisté à son occupation a terminé aujourd'hui 20 ans derrière les barreaux, selon le Club des prisonniers palestiniens.

 Samer Abu Kweik, âgé de 43 ans, du camp de refugiés d'Al-Ama’ary à Ramallah en Cisjordanie occupée, est entré aujourd'hui dans sa 20ème année dans les prisons israéliennes.

Le détenu Abu Kweik avait été pourchassé avant son arrestation pendant environ deux ans, et en même année, la femme et les trois enfants de son frère, Hussein Abu Kweik, ont été tués dans un massacre horrible commis par les forces d'occupation dans le camp de réfugiés d'Al-Ama’ary.

Israël a condamné Abu Kweik à la réclusion à perpétuité à trois reprises et 25 ans après l'avoir accusé d'avoir participé dans des activités de résistance contre son occupation.

Le Club des prisonniers a révélé que le détenu Abu Kweik a fait face à des conditions de santé difficiles pendant les années de sa détention, en raison des conditions tragiques de détention, car il a subi une intervention chirurgicale aux intestins en 2016, et une partie de celle-ci a été retirée, et il languit maintenant au centre israélien de détention de Nafha.

Les autorités israéliennes punissent les prisonniers palestiniens par l’isolement, la privation des visites de leurs familles, les conditions atroces d’interrogatoire et de détention, la politique de la négligence médicale exercée contre les prisonniers malades, ainsi que la détention administrative.

Plus de 4000 Palestiniens sont emprisonnés, dans des conditions pitoyables, dans les prisons israéliennes, dont 230 enfants et 54 femmes. Sur ce nombre, 481 prisonniers sont détenus sans jugement, au titre d’une pratique illégale connue sous le nom de « détention administrative ».

H.A

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