Ramallah, le 13 juin 2022, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers a déclaré lundi que l'état de santé du détenu Nasser Abu Hamid se détériorait considérablement et qu'il traversait une phase très dangereuse car son poids atteint 52 kg, et il a récemment subi deux séances de chimiothérapie et Il est prévu de subir la troisième séance la semaine prochaine.
Karim Ajwa, avocat de la Commission a clarifié que le détenu Abu Hamid souffre d'un manque de globules rouges, à la suite du traitement chimique et de sa maladie, et malgré son besoin de chimiothérapie, cela lui cause une fatigue extrême, et une émaciation permanente qui limite sa capacité à marcher et respirer, et il est toujours connecté à une sonde à oxygène.
L’avocat a précisé qu'Abu Hamid se trouve actuellement à la clinique de la prison de Ramle, où il est accompagné de son frère détenu, Mohammed, afin de l'aider et de prendre soin de lui, et que le nombre de séances de chimiothérapie qu'il subira sera en fonction de son état de santé.
La Commission des prisonniers a tenu le gouvernement d'occupation pleinement responsable de sa vie, appelant la communauté internationale avec toutes ses formations à intervenir immédiatement pour faire pression pour sa libération et arrêter la série de sa liquidation, en le laissant en proie au cancer.
Abu Hamid, qui est condamné à 7 peines de réclusion à perpétuité et 50 ans, est en prison depuis 2002, souffre depuis peu de problèmes pulmonaires. L'état d'Abu Hamid s'est aggravé en raison des dures conditions de détention et des politiques systématiques qui l'accompagnent, telles que la négligence médicale intentionnelle.
Nasser est l'un des cinq frères condamnés à la prison à vie. L'occupation israélienne en avait arrêté quatre en 2002 : Nasr, Nasser, Sharif et Mohammad. Le cinquième est Islam, qui a été arrêté en 2018, en plus d'un sixième frère, le martyr Abdul Muneem Abu Hamid.
La famille Abu Hamid a été la cible d'agressions israéliennes à plusieurs reprises. L'occupation israélienne a démoli leur maison à cinq reprises, dont la dernière en 2019. La mère des prisonniers a été interdite de voir ses enfants pendant des années et leur père est décédé alors qu'ils étaient en prison.
Il est à noter que le nombre de détenus malades dans les prisons d'occupation est d'environ 600 détenus, dont 200 qui souffrent de maladies chroniques.
H.A