Ramallah, le 25 juillet 2022, WAFA - Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné le comportement raciste et barbare commis par les autorités d'occupation et l'administration pénitentiaire contre le prisonnier libéré, Muhammad Obaid, du village d'Anza, au sud de Jénine, et l'a considéré comme un crime complet qui s'élève au niveau d'un crime contre l'humanité.

Le ministère a indiqué dans un communiqué publié aujourd'hui, lundi, que l'État occupant et ses diverses armes n'ont pas seulement attaqué Obaid et l'ont battu jusqu'à ce qu'il perde la mémoire. 

Il a poursuivi que cela reflète également les tentatives continues des autorités d'occupation non seulement d'effacer la mémoire des palestiniens,  mais ces faits et les preuves reflètent des crimes et des massacres des gangs sionistes, ainsi que le terrorisme d'État organisé depuis plus d'un siècle, dans les formes les plus flagrantes de violations du droit international, des Conventions de Genève et des principes des droits de l'homme.

La diplomatie palestinienne a tenu le gouvernement israélien entièrement et directement responsable de ce crime et a demandé aux organisations et conseils compétents de l'ONU d'assumer leurs responsabilités en révélant les dimensions de ce crime et en tenant pour responsable la puissance occupante, elle a appelé en particulier la Croix-Rouge internationale et le Conseil des droits de l'homme.

La diplomatie a exigé un suivi du cas du prisonnier libéré, Obaid, en tant que victime directe de l'occupation, de sa brutalité, et une enquête sérieuse sur ses circonstances, sachant que les différentes organisations de défense des droits de l'homme ont également exigé la documentation rapide de cette affaire, en vue de la soumettre aux tribunaux internationaux et nationaux compétents, dans le but de faire rendre des comptes et de poursuivre les criminels de guerre israéliens.

R.N/F.N