Ramallah, le 6 octobre 2022, WAFA- Le comité spécial chargé de l'examen de l'affaire du malade atteint du cancer, Nasser Abu Hmaid, qui a été tenue jeudi dans la prison de Ramla, a refusé de demander sa libération anticipée, malgré son état de santé.
Abu Hmaid souffre de la négligence médicale délibérée su cours d’années dans les geôles de l’occupation.
Le chef de l'Etat a refusé une proposition de son avocat pour une demande de remise de peine au chef du gouvernement occupant en vue de sa libération.
Il est à mentionner qu’environ 600 prisonniers malades sont écroués dans les geôles de l’occupation, y compris 23 prisonniers qui souffrent de cancer.
Abu Hmaid souffre de perde sérieux de son poids, des douleurs vives et il ne peut pas marcher.
Abu Hmaid avait déjà passé plus de 30 ans, il est écroué toujours dans la clinique de la prison de Ramleh, qui est la pire prison où des dizaines de prisonniers palestiniens ont été tués à la suite de la négligence médicale.
Âgé de 49 ans, Abu Hmaid est condamné à 7 peines de prison à vie et 50 ans dans les prisons israéliennes. Ses quatre frères ont été arrêtés avec lui en 2002, tandis que son cinquième frère a été arrêté en 2018. Tous purgent des peines de perpétuité, pour leur participation à la résistance contre l’occupation israélienne et la colonisation sioniste dans toute la Palestine. Leur sixième frère, Abdel-Moneim Abu Hmaid, a été assassiné par les forces spéciales de l’occupation israélienne le 31 mai 1994.
La famille d’Abu Hmaid est des réfugiés palestiniens du camp de réfugiés d’al-Amari près de Ramallah. Elle a été pendant des années un symbole de la résistance et du sacrifice palestiniens. Par exemple, leur maison a été démolie par l’occupation israélienne à cinq reprises comme acte de punition collective et reconstruite à chaque fois. Leur mère a été privée de visites de ses fils pendant de nombreuses années par l’occupation israélienne.
En outre, la commission a souligné que les détenus malades qui croupissent dans la prison de Ramla, vivent dans des conditions de santé déplorables, sous une négligence médicale délibérée par l’administration peniten5taire, ils souffrent des douleurs et des maladies difficiles, sans aucun suivi médical.
N.S