Accueil Les Prisonniers 07/October/2022 09:12 AM

La prisonnière Shorouk Doyat commence une nouvelle année dans les geôles israéliennes

La prisonnière Shorouk Doyat commence une nouvelle année dans les geôles israéliennes

Ramallah, le 7 octobre 2022, WAFA- La prisonnière jérusalémite, Shorouk Doyat (25 ans) est entrée aujourd’hui, vendredi dans sa 8ème année dans les centres de détention israéliens, selon le Club du prisonnier palestinien.

Shorouk, résidente de la localité de Sur Baher à Jérusalem occupée, a été arrêtée le 7 octobre 2015 et a été blessée par balles des colons lors de son arrestation.

Les autorités d’occupation ont condamné Shorouk à 16 ans de prison ferme.

Shorouk, pendant les huit ans dans les prisons israéliennes, souffre des conditions de vie très déplorables et du traitement dégradant.  

Il convient de mentionner que 43 Palestiniennes sont actuellement dans les geôles d'occupation israéliennes, dans des situations catastrophiques et sont privées de leurs droits les plus simples.

Les prisonnières traversent des conditions de détention épouvantables :

Les prisonnières palestiniennes souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.

De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.

Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l'endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenus palestiniens que leurs homologues masculins.

H.A

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