Accueil Les Prisonniers 10/October/2022 10:31 AM

Le prisonnier Al-Agha entre dans sa 31e année de captivité

Le prisonnier Al-Agha entre dans sa 31e année de captivité

Ramallah, le 10 octobre 2022, WAFA - Le prisonnier Daya Al-Agha de 47 ans, de la bande de Gaza, est entré dans sa 31e année dans les prisons de l'occupation israélienne, sachant qu'il est le plus ancien prisonnier de Gaza.

Le prisonnier a été arrêté le 10 octobre 1992 et il est condamné à la perpétuité.

Le Club du prisonnier a précisé que le prisonnier "Al-Agha" est l'un des 18 prisonniers qui ont été détenus pendant 30 ans ou plus, et il fait partie des 25 prisonniers que l'occupation continue de détenir depuis avant la signature de "l'Accord d'Oslo" , et il devait être libéré fin mars 2014. Cependant, le gouvernement d'occupation a renié ses engagements et n'a pas respecté la mise en œuvre de ce qui avait été convenu.

A savoir que le prisonnier Al-Agha a perdu son père et sa sœur pendant les années de sa détention, et l'occupation l'a empêché de leur dire au revoir.

La majorité des prisonniers palestiniens sont soumis à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence physiques qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.

Les prisonniers traversent des conditions de détention épouvantables : Plus de 4000 prisonniers palestiniens souffrent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, du refus d'éducation, des visites familiales, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène.

Lors de leur arrestation, les détenus palestiniens ne sont pas informés de l'endroit où ils sont emmenés et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les détenus, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniens et les contraindre à faire des aveux.

R.N

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