Jérusalem, le 19 octobre 2022, WAFA- Les Nations Unies a révélé qu’avec au moins 105 Palestiniens, dont 26 enfants, tués par les forces israéliennes, 2022 a été l'année la plus meurtrière depuis 2006, en moyenne mensuelle, pour les Palestiniens résidant en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est. La moyenne mensuelle des décès de Palestiniens a augmenté de 57 % par rapport à l'année dernière.
Dans un déclaration de Lucia Elmi, coordinatrice humanitaire par intérim pour le territoire palestinien occupé, sur l'augmentation alarmante de la violence et des restrictions de mouvement en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, elle a dit : « Rien que depuis le début du mois d'octobre, 15 Palestiniens, dont six enfants, ont été tués par les forces israéliennes lors d'opérations de recherche et d'arrestation, d'échanges de tirs ou d'affrontements entre les forces israéliennes et les Palestiniens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, souvent à la suite de attaques ou incursions de colons dans des villages palestiniens. Dans certains cas, les personnes tuées ne semblaient pas constituer une menace concrète ou imminente justifiant le recours à la force létale, ce qui fait craindre un recours excessif à la force ».
« Outre cette situation alarmante, les Nations unies s'inquiètent de l'augmentation des restrictions de mouvement. Plus tôt ce mois-ci, après que deux soldats israéliens ont été tués par balle à des points de contrôle à Naplouse et à Jérusalem-Est, les forces israéliennes ont imposé de vastes restrictions de mouvement, limitant l'accès de beaucoup aux soins de santé, à l'éducation et aux moyens de subsistance. Dans le camp de réfugiés de Shu'fat, ces restrictions ont été en grande partie levées, mais elles restent en place à Naplouse. Huwwara, l'un des seuls points d'accès de la ville de Naplouse, a également connu une augmentation de la gravité et de la fréquence de la violence des colons ».
« Les autorités israéliennes ont la responsabilité légale d'assurer la protection de tous les Palestiniens », a déclaré Lucia Elmi, la coordinatrice humanitaire. « Cela inclut de garantir que toutes les mesures prises n'affectent pas les personnes de manière disproportionnée ».
Elle a conclu que la désescalade est essentielle pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines, protéger les civils et garantir l'accès aux services humanitaires essentiels.
H.A
