Ramallah, le 6 novembre 2022, WAFA- Le Secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a exprimé sa profonde préoccupation face à la détérioration de l'état de santé du prisonnier atteint de cancer Nasser Abu Hamid, qui, avec des milliers de prisonniers palestiniens, souffre des mesures arbitraires et la privation des droits fondamentaux, y compris le droit au traitement.
L'OCI a réitéré sa solidarité et son soutien à la cause des prisonniers palestiniens, appelant les institutions internationales des droits de l'homme à intervenir immédiatement afin de libérer le prisonnier Abu Hamid, et tous les prisonniers, en particulier les malades, les personnes âgées, les enfants, les femmes, et détenus administratifs.
Le détenu malade Abu Hamid souffre d’une détérioration accélérée et une courbe dangereuse de son état de santé :
Nasser Abu Hamid, 49 ans, de Ramallah, souffre d'une forte élévation de la température, d'un rythme cardiaque irrégulier et de problèmes respiratoires permanents qui l'obligent à être accompagné d'un tube à oxygène.
Abu Hamid souffre également d'une perte totale d'appétit, ce qui a obligé les médecins à lui donner glucose par voie intraveineuse au lieu de nourriture, en plus d'un amaigrissement persistant et de douleurs dans tout son corps, d'une perte de poids et d'une déshydratation importantes, et il reste endormi pendant de longues périodes et ne se réveille que quelques fois, surtout après que le cancer s'est propagé à la seconde, troisième, quatrième et septième vertèbres des os, en plus du cerveau et du reste de son corps
Mohammed Abu Hamid, le frère de Nasser, a dit que ce dernier ne peut pas marcher qu'au moyen d'un fauteuil roulant et il a besoin de toute urgence d'une thérapie physique pour pouvoir bouger ses membres à la lumière de la procrastination délibérée de la clinique de la prison et ne lui donnant que des analgésiques, surtout après l'arrêt de sa chimiothérapie.
Il a mentionné que la clinique de la prison refuse d’autoriser au détenu Abu Hamid de traiter dans un hôpital civil et insiste de rester dans l’infirmerie de la prison d’Al-Ramle qui n'est absolument pas qualifié pour son traitement, car il manque de tout l'équipement et du personnel médical approprié pour traiter son état critique.
Quelque 600 Palestiniens purgeant une peine dans les prisons de l'occupation israélienne ont été diagnostiqués ces dernières années avec des maladies graves, dont environ 200 souffrants de maladies chroniques, dont 23 prisonniers atteints de tumeurs et de cancers à des degrés divers, le plus grave étant Nasser Abu Humaid, qui est en danger de mort à tout moment.
Abu Humaid, qui est condamné à 7 peines de réclusion à perpétuité et 50 ans, est en prison depuis 2002, souffre depuis peu de problèmes pulmonaires. L'état d'Abu Humaid s'est aggravé en raison des dures conditions de détention et des politiques systématiques qui l'accompagnent, telles que la négligence médicale intentionnelle.
Nasser est l'un des cinq frères condamnés à la prison à vie. L'occupation israélienne en avait arrêté quatre en 2002 : Nasr, Nasser, Sharif et Mohammad. Le cinquième est Islam, qui a été arrêté en 2018, en plus d'un sixième frère, le martyr Abdul Muneem Abu Hamid.
La famille Abu Humaid a été la cible d'agressions israéliennes à plusieurs reprises. L'occupation israélienne a démoli leur maison à cinq reprises, dont la dernière en 2019. La mère des prisonniers a été interdite de voir ses enfants pendant des années et leur père est décédé alors qu'ils étaient en prison.
H.A