Ramallah, le 6 décembre 2022, WAFA- La famille du prisonnier Nasser Abu Hmaid qui atteinte de cancer a appelé la Croix-Rouge internationale à prendre sa part, et intervenir d'urgence pour le transférer de la prison de Ramla à un hôpital civil et le garder, pour qu'ils puissent le voir et lui dire au revoir, où il est devenu médicalement impossible de l'amener dans la salle de visite, selon le club du prisonnier palestinien.
Le club de prisonniers a indiqué que lors de la dernière visite, qui n'a duré que dix minutes, bien qu'il soit sous oxygène, il était en fauteuil roulant et son état de santé était très grave.
Le club a affirmé qu’Abu Hmaid est dans un coma et il ne peut pas marcher ni bouger.
Abu Hmaid avait déjà passé plus de 30 ans, il est écroué toujours dans la clinique de la prison de Ramleh, qui est la pire prison où des dizaines de prisonniers palestiniens ont été tués à la suite de la négligence médicale.
Âgé de 49 ans, Abu Hmaid est condamné à 7 peines de prison à vie et 50 ans dans les prisons israéliennes. Ses quatre frères ont été arrêtés avec lui en 2002, tandis que son cinquième frère a été arrêté en 2018. Tous purgent des peines de perpétuité, pour leur participation à la résistance contre l’occupation israélienne et la colonisation sioniste dans toute la Palestine. Leur sixième frère, Abdel-Moneim Abu Hmaid, a été assassiné par les forces spéciales de l’occupation israélienne le 31 mai 1994.
La famille d’Abu Hmaid est des réfugiés palestiniens du camp de réfugiés d’al-Amari près de Ramallah. Elle a été pendant des années un symbole de la résistance et du sacrifice palestiniens. Par exemple, leur maison a été démolie par l’occupation israélienne à cinq reprises comme acte de punition collective et reconstruite à chaque fois. Leur mère a été privée de visites de ses fils pendant de nombreuses années par l’occupation israélienne.
En outre, la commission a souligné que les détenus malades qui croupissent dans la prison de Ramla, vivent dans des conditions de santé déplorables, sous une négligence médicale délibérée par l’administration peniten5taire, ils souffrent des douleurs et des maladies difficiles, sans aucun suivi médical.
N.S