Capitales, le 7 février 2023, WAFA- Le bilan du tremblement de terre dévastateur qui a frappé la Turquie et la Syrie, à l'aube d'hier, s'élève à plus de 6 250 morts et des milliers de blessés, alors qu'aujourd'hui, mardi, la recherche de survivants s'est poursuivie.

L'Organisation mondiale de la santé a estimé que le nombre de personnes touchées par le tremblement de terre dévastateur a atteint 23 millions.

L'Organisation mondiale de la santé avait précédemment averti que le tremblement de terre pourrait faire huit fois le nombre de victimes annoncé.

Le premier tremblement de terre, d'une magnitude de 7,8, s'est produit lundi à 03h17 (01h17 GMT) et a été ressenti par les habitants du Liban, de la Palestine, de Chypre et du nord de l'Irak, suivi d'au moins 185 répliques, une dont 7,5 degrés à midi lundi et une autre de forte intensité 5,5 degrés à l'aube mardi.

Il s'agit du pire tremblement de terre à avoir frappé la Turquie depuis celui du 17 août 1999, tuant 17 000 personnes, dont 1 000 à Istanbul.

L'aide internationale a commencé à atteindre les zones touchées en Turquie, où un deuil national de sept jours a été déclaré.

Le mauvais temps entrave la mission des équipes de secours et augmente la souffrance des rescapés qui souffrent du froid sous les tentes qui ont été érigées et autour des feux qui ont été installés dans les zones sinistrées.

En Syrie, 1 712 personnes ont été tuées et 3 640 blessées, selon les autorités syriennes et les travailleurs humanitaires. Des centaines de Syriens, craignant une nouvelle secousse, ont passé la nuit dans les rues et les parcs.

Les organisations humanitaires ont suggéré que le nombre de morts augmenterait en raison de la présence de "centaines de familles sous les décombres".

Un quart des victimes du tremblement de terre ont été recensées en Syrie, dans le gouvernorat d'Alep.

La ville est sévèrement endommagée, avec l'effondrement d'une cinquantaine de bâtiments et des dégâts sur des sites historiques, dont la Citadelle d'Alep.

F.N