Ramallah, le 26 février 2023, WAFA - Pour le 13ème jour consécutif, les prisonniers des prisons de l'occupation israélienne poursuivent les mesures de "désobéissance" collective contre l'administration pénitentiaire qui a annoncé le début de l'application des procédures restrictives recommandées par le ministre israélien extrémiste de la ''Sécurité nationale'', Itamar Ben-Gvir.
Le Comité suprême d'urgence du Mouvement national des captifs a annoncé que les démarches militantes initiées par les prisonniers dans les prisons d'occupation, pour faire face à la guerre de l'extrémiste Ben Gvir contre les prisonniers, ne s'arrêteront pas tant que leur liberté ne sera pas obtenue.
L'administration pénitentiaire d'occupation avait infligé des punitions collectives aux détenus de plusieurs centres de détention, en réponse aux démarches de « désobéissance » qu'ils avaient entrepris, en refusant l'annonce du début de l'application des procédures de l'extrémiste Ben Gvir.
La commission des affaires des Prisonniers et le Club des Prisonniers ont confirmé que les étapes de "désobéissance" seront ouvertes jusqu'à la date fixée pour la grève de la faim prévue pour le premier jour du prochain Ramadan, et ces étapes dépendront de la position de l'administration pénitentiaire d'occupation, et les développements qui pourraient survenir au cours de la période à venir.
Il est à noter que le Comité suprême d'urgence des prisonniers avait annoncé dans une déclaration précédente : « Quiconque décide de nous combattre avec une miche de pain et de l'eau : nous lui répondrons par une bataille de liberté ou de martyre.
Au cours de la semaine passée, l'administration pénitentiaire a intensifié ses menaces dans différentes prisons et les forces répressives ont pris d'assaut les sections de la prison de Gilboa et ont infligé des sanctions collectives.
Il est à noter que les prisonniers, ont commencé le 14 février à mettre en œuvre une série de mesures de désobéissance, principalement par l'obstruction du soi-disant (contrôle de sécurité), car les prisonniers sortent des cellules alors qu'ils sont menottés, sachant que l'administration pénitentiaire a commencé à annoncer ses menaces en appliquant un certain nombre de mesures, dont la première consistait à contrôler la quantité d'eau utilisée par les détenus et à réduire la durée de la douche afin que les détenus soient autorisés à se lever à une heure précise.
Le nombre de détenus dans les prisons d'occupation est d'environ (4 780), dont (160) enfants, (29) femmes détenues et (914) détenus administratifs.
R.N