Ramallah, le 18 mars 2023, WAFA- Les prisonniers des prisons de l'occupation israélienne poursuivent, pour le 33ème jour consécutif, les démarches de "désobéissance" contre les mesures du ministre extrémiste israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.
La Commission des affaires des prisonniers et le Club des prisonniers ont confirmé dans un communiqué conjoint que les mesures de « désobéissance » se poursuivront jusqu'à ce que les prisonniers annoncent le début d'une grève de la faim le premier jour du Ramadan, intitulée : (Volcan de la Liberté ou Martyre), selon le programme de lutte approuvé par le Comité Suprême d'Urgence du Mouvement des Captifs.
L'étape de la grève, est considérée comme l'étape la plus sévère à laquelle les détenus puissent recourir, et restera dépendante de la position de l'administration pénitentiaire, et de tout changement qui pourrait survenir concernant les revendications des détenus, et les principales demandes, est que l'administration retire les mesures abusives qu'elle a annoncées sur les recommandations de (Ben Ghafir).
Début février, les prisonniers palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne ont envoyé un message à leur peuple les exhortant à se préparer à un soulèvement important contre la campagne d'oppression menée par le ministre extrémiste israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
Ben Gvir a annoncé le 8 janvier sa décision d'annuler une politique qui permet à tout député de la Knesset israélienne de rendre visite aux Palestiniens incarcérés en prison.
Depuis lors, le service pénitentiaire israélien (IPS) a commencé à déplacer des détenus et à les transférer entre les 20 prisons utilisées exclusivement pour les prisonniers politiques palestiniens.
Environ 140 prisonniers palestiniens ont été transférés à Nafha en janvier. La prison est connue pour ses conditions de vie terribles, que certains prisonniers qualifient d'inhumaines.
Les organisations de défense des droits de l'homme condamnent depuis longtemps les autorités pénitentiaires israéliennes pour leur traitement inhumain des prisonniers palestiniens.
Les Palestiniens ont recours à des grèves de la faim depuis 1968 pour lutter contre des mesures tels que l'isolement cellulaire, le refus des visites familiales, un traitement médical inadéquat et d'autres conditions dégradantes.
Actuellement, il y a 4780 combattants de la liberté incarcérés dans les prisons israéliennes jusqu'à fin janvier, dont 29 femmes et 160 mineurs.
N.S