New York, le 22 mars 2023, WAFA- Neuf États membres du Conseil de sécurité ont confirmé dans une déclaration commune que les colonies sont illégales au regard du droit international humanitaire et sont prêts à soutenir toute initiative visant à rétablir une paix juste et durable qui permette aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre côte à côte dans la dignité et la sécurité.
La déclaration est publiée par les pays du Brésil, de l'Équateur, du Gabon, du Ghana, du Japon, de Malte, de la Suisse, des Émirats arabes unis et de la France, à la suite d'une session du Conseil de sécurité pour la mise en œuvre par Israël de la résolution n° 2334 de 2016, qui exige la cessation immédiate et complète de toutes les activités de colonisation dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est » et « le plein respect de toutes ses obligations juridiques à cet égard ».
"Nous entrons maintenant dans une période de fêtes religieuses, et nous appelons toutes les parties à s'abstenir d'aggraver encore les tensions et à faire preuve d'un maximum de retenue", indique la déclaration.
Les neuf pays ont déploré le niveau élevé de violence contre les civils des deux côtés, y compris la violence des colons, et exhortent les parties à empêcher l'incitation à la violence : « Nous appelons les parties à respecter le droit international, y compris le droit international humanitaire et les droits de l'homme, et à protéger la population civile ».
"Nous réitérons la demande du Conseil qu'Israël cesse immédiatement et complètement toutes les activités de colonisation dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est", poursuit le communiqué, appelant Israël à mettre fin aux démolitions et à la saisie de bâtiments palestiniens en cours, ainsi qu'au déplacement des familles palestiniennes.
Les neuf pays ont salué la réunion de dimanche dernier à Charm el-Cheikh, qui a souligné l'importance d'une participation directe entre les deux parties, appelant toutes les parties à respecter les engagements qu'elles ont signés.
Les États ont souligné l'urgente nécessité de ramener l'horizon politique vers une solution à deux États, et leur plein soutien aux efforts du Coordonnateur spécial Winnesland, et d’autre dans la région, pour aider à relancer les pourparlers basés sur le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU et les normes convenues.
F.N