Ramallah, le 13 avril 2023, WAFA - Depuis 1967 et jusqu’à aujourd’hui, l’occupation israélienne a perpétré plus de 100 agressions contre les lieux saints chrétiens en Palestine, notamment à Jérusalem occupée. 

L’année dernière, l’occupation avait imposé des restrictions aux participants du "Samedi saint" à l’Église du Saint-Sépulcre, limitant le nombre à 4000 personnes, mais les églises ont refusé cette mesure abusive. 

Cette année, l’occupation a imposé des restrictions intensives ciblant l’Église de Saint-Sépulcre, limitant le nombre des participants aux cérémonies à 1800 personnes seulement. 

Depuis l’occupation de la ville de Jérusalem-Est en 1967, l’occupation impose des restrictions et des mesures intensives aux lieux saints islamiques et chrétiens, tandis que les autorités israéliennes facilitent les incursions et la profanation du mur d’Al-Buraq pour les colons, notant que l’année 2019 a témoigné la participation la plus massive par les colons pendant les fêtes juives. 

100 000 colons avaient profané le mur d’Al-Buraq à cette année-là.

De plus, les chrétiens de la bande de Gaza ont été privés d’accéder à la ville de Jérusalem pour célébrer leurs fêtes. 

Environ 1500 chrétiens habitent dans la bande de Gaza, sur un total de plus de deux millions de personnes. 

L’année dernière, la police d’occupation a empêché les équipes de "scouts" de marcher dans la voie ‘Nasari’, près de l’église du Saint-Sépulcre, et un certain nombre de jeunes hommes et de jeunes femmes ont été blessés après avoir été attaqués pendant qu’ils se rendaient à l’église.

En 2021, la police de l’occupation a agressé des dizaines de citoyens palestiniens, chrétiens et prêtres, dans la vieille ville de Jérusalem, pour célébrer le "Samedi saint" et de nombreux fidèles ont été arrêtés.

Une autre forme de répression est la répression économique. Les marchands autour de l’Église du Saint-Sépulcre se plaignaient de faibles ventes et la réduction du tourisme en raison des mesures délibérées d’Israël, notant que l’occupation a fermé les environs de l’église du Saint-Sépulcre en 2020 en raison de la pandémie de coronavirus, et en 2021 et 2022, elle a entravé l’accès des fidèles à l’église.

Depuis le début de cette année, les lieux de culte chrétiens ont été soumis à cinq attaques par l’occupation et ses colons, le premier jour de cette année, avec des colons saccageant plus de 30 pierres tombales et quelques images excavées et détruisant quelques croix sur les tombes chrétiennes du cimetière protestant, dans le mont Sion à Jérusalem occupée. 

"Les chrétiens de Jérusalem font face aux mêmes problèmes que tous les Palestiniens, par exemple, si un musulman ou une musulmane veut épouser quelqu'un de Bethléem, le couple peut attendre jusqu'à 20 ans pour obtenir un permis de regroupement pour vivre ensemble à Jérusalem.

Les églises elles-mêmes rencontrent des difficultés, notamment à cause des activités de plusieurs groupes de colons juifs extrémistes, et les autorités municipales de Jérusalem ne font pas attention aux particularités des églises. Ils organisent des festivals à côté des églises et ignorent complètement la nature du lieu.

Des parties de la vieille ville pourraient être encerclées pendant plusieurs jours, ce qui rendrait impossible l'accès aux églises. ", selon un rapport par l’Agence de presse palestinienne, WAFA.

N.S/F.N