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Accueil Politique 12/June/2023 09:01 AM

L’Ireland appelle la puissance occupant de mettre un terme à l’expulsion des familles palestiniennes

L’Ireland appelle la puissance occupant de mettre un terme à l’expulsion des familles palestiniennes

Jérusalem, le 12 juin 2023, WAFA- La représentante de l'Irlande en Palestine a rendu visite hier à la famille "Sub Laban" dans la vieille-ville de Jérusalem, qui fait face à une expulsion forcée imminente.

Dans un tweet, l’Ireland a écrit : « La famille de Nora (68 ans) et Mustafa (72 ans) depuis 1953, font partie des plus de 150 familles de Jérusalem-Est menacées d'expulsion. » »

L'Irlande appelle Israël en tant que puissance occupante à mettre fin à cette pratique (Expulsion forcées des familles palestiniennes).

La famille sera dépossédée de force et chassée de sa maison où elle vit depuis des décennies. Cela se produit dans un contexte où environ 150 familles palestiniennes à Jérusalem-Est risquent d'être expulsées et déplacées par les autorités israéliennes.

Les Palestiniens ont soutenu que la décision des autorités d'occupation israéliennes d'« expulser » les familles de leurs maisons en faveur des groupes de colons est politiquement motivée et fait partie des efforts d'Israël pour nettoyer ethniquement les Palestiniens de Jérusalem.

Depuis l'occupation de Jérusalem par Israël en juin 1967, des organisations coloniales de colons israéliens, dont Elad et Ateret Cohanim, ont revendiqué la propriété de biens palestiniens à Jérusalem. Soutenues par l'État israélien, les services judiciaires et de sécurité, ces organisations s'emploient à arracher le contrôle des biens palestiniens et à les convertir en avant-postes coloniaux dans le cadre des efforts visant à assurer une majorité juive dans la ville, ainsi qu'à gérer les sites archéologiques dans Silwan et supervisant leur excavation. Ce schéma consiste à construire de nouveaux sites touristiques coloniaux, comme la « Cité de David », pour renforcer leur propagande.

Selon un rapport par Charlotte Silver, journaliste indépendante et écrivaine régulière, pour « The Electronic Intifada », au XIXe siècle, des juifs religieux d'Europe ont émigré à Jérusalem et ont commencé à acheter des propriétés dans la vieille ville. Comme le précise Michael Dumper, professeur de politique à l'Université d'Exeter, les achats étaient souvent effectués par des rabbins qui collectaient des fonds pour créer un kollel, ou groupe d'étude, qui se composait généralement d'une synagogue et de bâtiments résidentiels.

Ces propriétés ont été abandonnées au début du XXe siècle lors des révoltes palestiniennes contre la colonisation britannique et sioniste. Après la guerre de 1948 et l'expulsion par les milices sionistes de centaines de milliers de Palestiniens de leurs maisons, ces propriétés vides ont été temporairement utilisées pour héberger des réfugiés de la partie ouest de Jérusalem.

La plupart des propriétés en question, y compris la maison "Sub Laban", sont passées sous contrôle jordanien après la guerre. Jusqu'en 1967, les autorités jordaniennes louaient des terres et des propriétés à des Palestiniens comme celles de "Sub Laban". Après l'occupation de Jérusalem-Est par Israël, les propriétés sont passées sous le contrôle du gardien général d'Israël.

Les Palestiniens sont restés en tant que résidents, mais depuis les années 1980, des groupes de colons privés ont tenté de revendiquer les propriétés des résidents juifs en étroite coopération avec les organismes gouvernementaux officiels.

Au cours des trois dernières décennies, ces groupes ont établi une série de propriétés juives dans le quartier musulman où ils ont expulsé des familles palestiniennes.

Dans le même temps, Israël refuse toujours de permettre à des centaines de milliers de Palestiniens expulsés de leurs foyers depuis 1948, et à leurs descendants, de récupérer leurs biens et de retourner dans leurs foyers.

H.A

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