Tel-Aviv, le 1er juillet 2023, WAFA- Les manifestations de protestation contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu et son plan d'affaiblissement de la justice ont été renouvelées ce samedi soir, pour la vingt-sixième semaine consécutive.
Des centaines de manifestants ont bloqué la rue "Ayalon" à Tel-Aviv vers le sud, avant la manifestation centrale de la rue "Kaplan".
A Haïfa, des milliers de personnes ont participé à une marche de protestation du Carmel vers le carrefour "Hahorev", et la police israélienne a arrêté un certain nombre de manifestants.
D'autres manifestations ont eu lieu dans des villes telles que Rehovot, Ramleh et Kiryat Tivon, en plus de plusieurs carrefours majeurs à travers le pays.
Les organisateurs des manifestations ont déclaré: "La législation n'a pas été reportée et la coalition gouvernementale continue de la faire avancer, et nous sommes donc déterminés à arrêter la tentative de cibler la démocratie."
Ils ont souligné que "la protestation va augmenter et s'intensifier, et cela arrêtera à nouveau la dictature", notant que "les manifestations se déplaceront lundi vers l'aéroport Ben Gourion".
La police israélienne a fermé plusieurs rues coïncidant avec les manifestations pour tenter d'en limiter l'impact.
Le gouvernement Netanyahu cherche à apporter des modifications radicales aux systèmes juridiques et judiciaires, à éliminer presque complètement l'autorité de contrôle judiciaire de la Cour suprême et à donner au gouvernement une majorité automatique au sein du comité de sélection des juges, ce qu'un large segment d'Israéliens considère comme "ciblant la démocratie et sapant le système judiciaire".
Depuis l'annonce du plan début janvier, des dizaines de milliers d'Israéliens manifestent chaque semaine pour dénoncer le texte et le gouvernement que Netanyahu a formé en décembre.
Le 27 mars, Netanyahu avait annoncé la "suspension" du plan pour donner une "opportunité au dialogue", après l'intensification de la contestation, le déclenchement d'une grève générale, et l'émergence de tensions au sein de la coalition au pouvoir, les organisateurs des manifestations de protestation ont vu dans cette annonce une tentative du gouvernement de contenir les manifestations et ont exigé l'annulation complète du plan.
F.N
