Genève, le 4 juillet 2023, WAFA - Le chef des droits de l'homme des Nations Unies / Haut-commissariat aux droits de l'homme, a commenté l'agression israélienne contre le camp de Jénine, en disant : "On dit que 3 000 Palestiniens ont fui du jour au lendemain le camp de Jénine après une vague de frappes aériennes israéliennes meurtrières sur le camp."

Il a ajouté : « L'ampleur de l'opération en cours des forces israéliennes à Jénine, y compris le recours à des frappes aériennes répétées, ainsi que la destruction de biens, soulève une série de problèmes graves en ce qui concerne les normes et standards internationaux relatifs aux droits de l'homme, y compris la protection et le respect pour le droit à la vie ».

Et de poursuivre : « Certaines des méthodes et des armes utilisées lors des opérations des forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Jénine et ses environs sont généralement liées à la conduite des hostilités dans les conflits armés, plutôt qu'à l'application de la loi. Le recours aux frappes aériennes n'est pas conforme aux règles applicables à la conduite des opérations de maintien de l'ordre, dans le cadre de l'occupation ».

« Les décès dus à ces frappes aériennes peuvent également constituer des meurtres délibérés. Les opérations des forces israéliennes en Cisjordanie occupée doivent respecter les normes internationales des droits de l'homme sur l'usage de la force ; Ces critères ne changent pas simplement parce que l'objectif de l'opération est déclaré comme "lutter contre le terrorisme". A-t-il dit.

Le chef des droits de l'homme des Nations Unies a conclu en disant : « Le droit international des droits de l'homme établit des obligations claires pour Israël, en tant que puissance occupante, de veiller à ce que toutes les opérations soient planifiées et contrôlées afin de minimiser le plus possible le recours à la force, en particulier à la force létale. Israël doit également veiller à ce que toutes les personnes blessées reçoivent des soins médicaux en temps opportun ».

F.N