Ramallah, le 14 septembre 2023, WAFA - Qadoura Faris, chef de la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a discuté avec Tor Wennesland, conseiller spécial du processus de paix au Moyen-Orient, des derniers développements de la question des prisonniers et la gravité des mesures de l’occupation à leur encontre.

En outre, Faris a informé Wennesland, lors de la rencontre tenue à Ramallah, des conditions de détention et de santé des prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation.

Faris a parlé tout au long de la question des prisonniers et des menaces de mort, en mettant l’accent sur le fascisme du ministre extrémiste Itmar Ben Gvir, qui cherche à imposer aux prisonniers des décisions touchant leur vie privée et leurs droits, comme l’exigence de réduire les visites une fois tous les deux mois, réduire les déjeuners dans la "cantine", retirer le matériel de nettoyage, limiter la durée permise dans la cour de la prison, et autres représailles.

De plus, il a souligné le refus sans équivoque de "transformer nos prisonniers en un instrument  politique publique israélienne, ou de propagande électorale et de matériel pour les concours des partis pour gagner des votes et des partisans. 

C'est un inconvénient à la composition du gouvernement d’occupation actuel, qui a été marqué par la vengeance contre les prisonniers, et avec l’assentiment du premier ministre Netanyahu, dont le gouvernement est dans un état de désordre et de confusion ouverts ».

Faris a ajouté : "Nous avons des milliers de problèmes humanitaires et de droits infligés à nos prisonniers".

Et de  poursuivre: "Aujourd’hui, un certain nombre d’entre eux sont en grève de la faim ouverte contre leur détention administrative, certains d’entre eux approchent à 50 jours de suite. En outre, Ahmad Manasra a été soumis à un crime intégré auquel a participé tout le système d’occupation. De plus, la détention des corps des prisonniers martyrisés et le manque de respect de leur vie privée humaine et religieuse autre que la souffrance et l’angoisse qu’ils posent à leurs familles, et tout ce qui précède sont des crimes pour lesquels les chefs d’occupation doivent être tenus responsables".

Faris a exhorté l’organisation des Nations Unies à  assumer toutes ses responsabilités envers le peuple palestinien, notamment la question des prisonniers dans les geôles de l’occupation, afin d’arrêter les agressions et les violations à  leurs  encontre.

N.S/F.N