Ramallah, le 13 octobre 2023, WAFA - Médecins sans frontières, (MSF), se dit horrifiée face aux attaques à grande échelle lancées par Israël sur la bande de Gaza.
Dans un communiqué de presse ce vendredi, l'organisation a appelé à la mise à disposition d'espaces et de couloirs sûrs et à la nécessité pour les résidents de pouvoir accéder en toute sécurité aux fournitures de base telles que la nourriture, l'eau et les installations médicales, et que les fournitures humanitaires de base soient autorisées à circuler et d’entrer à Gaza, y compris des médicaments, de la nourriture, du carburant et de l'eau.
L’organisation a ajouté qu'environ 2,3 millions de personnes sont toujours assiégées dans la bande de Gaza, où les bombardements aveugles ont transformé une crise humanitaire chronique en un véritable désastre.
Plus de 300 travailleurs MSF vivent à Gaza, dont certains ont perdu leur maison ou des membres de leur famille, et se déplacer d'un endroit à un autre, ce qui est une tâche presque impossible.
À ce propos, le chef de la mission Médecins sans frontières à Gaza, Matthias Kenes, a dit : "Les avions de combat détruisent des rues entières, bâtiment après bâtiment. Il n'y a pas d'endroit où se cacher ni de temps pour se reposer, certaines zones sont bombardées nuit après nuit ».
Il est à noter que le gouvernement d'occupation impose un siège à la bande de Gaza, qui comprend l'interdiction de nourriture, d'eau, de carburant et d'électricité, après 16 ans de siège militaire sur la bande de Gaza.
Dans ce contexte, le coordinateur médical de Médecins sans frontières à Gaza, Darwin Diaz, a déclaré : "Selon le personnel médical des hôpitaux de Gaza, les anesthésiques s'épuisent. De la part de Médecins sans frontières, nous avons transféré des fournitures médicales de notre l'hôpital, un stock médical suffisant pour deux mois, et jusqu'à présent, nous avons épuisé trois semaines de stock en trois jours.
Selon le communiqué, les déplacements de l'équipe de Médecins sans frontières, en particulier son personnel médical, souffre depuis samedi de sévères restrictions, car ils ne parviennent pas à trouver un passage sûr pour soutenir leurs collègues palestiniens du secteur médical, qui travaillent jour après jour et de nuit, pour soigner les blessés. Il n’existe aucun refuge sûr vers lequel les hommes, les femmes et les enfants puissent se tourner.
F.N