Le Caire, le 20 octobre 2023, WAFA- Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé à un accès des aides humanitaires se trouvant dans le côté égyptien du poste-frontière de Rafah à Gaza le plus rapidement possible.
S'exprimant lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui vendredi devant le poste-frontière, Guterres a dit: Nous sommes témoins d'un paradoxe : derrière ces murs, nous avons deux millions de personnes à Gaza qui souffrent énormément, qui n'ont ni eau, ni nourriture, ni médicaments, ni carburant, qui sont sous le feu, qui ont besoin de tout pour survivre".
« De ce côté-ci, a-t-il ajouté en désignant le convoi transportant du matériel de survie, nous avons vu tellement de camions chargés d’eau, de nourriture, de médicaments – exactement la même chose dont on a besoin de ce côté du mur. Ce sont une bouée de sauvetage. Ils font la différence entre la vie et la mort pour tant de personnes à Gaza. »
« Ce dont nous avons besoin, c'est de les faire bouger, de les faire passer de l'autre côté de ce mur, de les faire bouger le plus rapidement possible et le plus grand nombre possible », a-t-il déclaré, ajoutant que l'ONU « s'engageait désormais activement avec toutes les parties » liées aux conditions fixées pour les livraisons d’aide transfrontalière dans l’annonce israélo-américaine et dans l’accord Égypte-Israël connexe.
« Nous devons absolument faire circuler ces camions le plus rapidement possible et autant que nécessaire », a-t-il déclaré. « Nous ne cherchons pas la victoire. Nous souhaitons que les convois soient autorisés en nombre significatif [et que] les camions se rendent chaque jour à Gaza pour apporter un soutien suffisant à la population Gazaouis. »
Le Secrétaire général a déclaré : « Nous sommes ici sur le territoire souverain égyptien, nous devons donc reconnaître les lois égyptiennes et les lois du Croissant-Rouge égyptien, et pour que l'UNRWA puisse distribuer l'aide de l'autre côté, nous devons lui donner puissances, et elle doit obtenir suffisamment de carburant pour pouvoir distribuer l'aide. » « Pour les personnes qui en ont le plus besoin, il est nécessaire de résoudre ces problèmes rapidement. »
Il a ajouté : « Malheureusement, ces opérations humanitaires ne se déroulent pas dans des circonstances normales. Elles se déroulent sur un champ de bataille. C'est pourquoi nous avons appelé à un cessez-le-feu qui ne devrait pas être une condition préalable à l'envoi d'aide car nous ne voulons pas punir la population de Gaza à deux reprises, d'abord à cause de la guerre et ensuite à cause du manque d'aide humanitaire. » « Mais cette trêve facilitera la distribution de l'aide pour tout le monde. »
H.A