Accueil Occupation 28/October/2023 04:07 PM

Les institutions des prisonniers : l’occupation commet des crimes contre les détenus palestiniens  

Les institutions des prisonniers : l’occupation commet des crimes contre les détenus palestiniens  

 

Ramallah, le 28 octobre 2023, WAFA- Samedi, les institutions chargées aux affaires des prisonniers ont mis en lumière les détails concernant les crimes systématiques pratiqués par l’administration pénitentiaire contre les détenus palestiniens, après le 7 octobre 2023. 

Dans un communiqué de presse, les institutions ont affirmé qu’une discision permettant le meurtre des prisonniers palestiniens a été approuvée parmi les mesures abusives, à la lumière de l’agression israélienne contre la bande de Gaza. 

Les institutions ont exposé les mesures les plus importantes que l’administration pénitentiaire continue d'imposer, à savoir couper l'électricité des "cellules" des détenus, couper l'eau pendant de longues périodes, pratiquer la politique de la famine, après avoir retiré tous les aliments de leurs cellules, réduire les repas à deux repas, ainsi que la fermeture de la "cantine", sachant que les repas sont des régimes, représentés par des aliments mal cuits, non comestibles, et en quantité réduite, ainsi que la privation de sel, le sucre et d'autres besoins fondamentaux. 

En outre, les forces répressives armées ont intensifié les intrusions dans toutes les sections des détenus, accompagnées d'opérations systématiques d'intimidation, d'agressions à coups de bâton, d'utilisation de chiens policiers, de bombes sonores, de gaz et de matraques, et ont intensifié les politiques de négligence médicale et privation de transfert vers des cliniques ou des hôpitaux civils pour les personnes souffrant de maladies chroniques. 

Les institutions ont souligné que l’administration pénitentiaire et des centres de détention d'occupation laisse délibérément les détenus blessés par les agressions sans traitement.

Elle a également commencé à interroger certains d'entre eux comme une sorte d'enquête, à poser des questions sur la situation actuelle, et a réduit l'espace disponible pour le détenu dans la cellule, après une décision du gouvernement d'occupation, où le nombre de détenus dans une cellule a atteint plus de 10 captifs. 

De plus, l’occupation a placé plusieurs détenus palestiniens en isolement, notant que la prisonnière Marah Bakir est isolé depuis plus de 20 jours. 

Le Club du prisonnier a expliqué que les autorités de l’occupation ont imposé un isolement supplémentaire aux prisonniers palestiniens, depuis le 7 octobre, à différents niveaux, dans le cadre d'une série de mesures de représailles prises contre eux. 

Il a également souligné qu’il y a des craintes sérieuses quant à la vie des détenus palestiniens, à la lumière des mesures punitives à leur encontre.   

Les mesures punitives sont les suivantes:   

- La fermeture des sections des prisons de l’occupation israélienne.   

- Le retrait des télévisions des cellules des prisonniers.   

- L'arrêt des visites des familles aux prisonniers.   

- L'annulation des visites des avocats.   

- La privation de l’électricité et de l’eau dans les sections des prisonniers.   

- La privation des durées permises dans la cour de la prison.   

- La négligence médicale.   

- Les incursions agressives menées par les forces de repressions dans les sections des prisons, tels que celle de Damon, de Néguev et de Megiddo.   

- Conformément à un ordre militaire, l'occupation a décidé d'augmenter la durée de détention des détenus de 96 heures à 8 jours et d'interdire à tous les détenus de rencontrer un avocat pendant les quatre premiers jours de détention.   

- En vertu d'un ordre du ministre de l'armée israélienne, Gallant, daté du 8 octobre 2023, les détenus palestiniens de la bande de Gaza sont considérés comme des combattants illégaux en vertu de la "loi sur les combattants illégaux" de 2002.

L'ordre 3 (A - B) prévoit la détention des détenus de la bande de Gaza dans un camp appelé Sadit Yaman, un camp de l'armée près de Beer Al-Saba', et cela pour une période de 10 semaines à compter de sa date, ce qui est contraire au droit international humanitaire qui stipule que les combattants détenus sont des prisonniers de guerre.   

N.S  /F.N 

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