Naplouse, le 29 octobre 2023, WAFA - Dimanche soir, les forces d'occupation israéliennes ont fait exploser une maison en construction dans le village de Burqa, au nord-ouest de Naplouse.
Des sources locales ont rapporté à l’Agence de presse WAFA, que les forces d'occupation ont fait sauter la maison du martyr Khaled Saif à l'entrée ouest du village, où l'armée d'occupation servait de point militaire.
A Jénine, les autorités d'occupation israéliennes ont notifié, ce dimanche soir, la démolition de la maison de la famille du martyr Kamel Mahmoud Abu Bakr du village de Rummana, à l'ouest de Jénine.
La famille du martyr Abou Bakr a déclaré à WAFA, qu'un centre de plaintes à Jérusalem les avait informés de la décision des forces d'occupation de démolir la maison.
La démolition des maisons palestiniennes, l’autre arme de l’occupation:
La démolition de centaines de maisons palestiniennes chaque année est, avec la spoliation des biens, une politique d’occupation aussi ancienne que la création d’Israël. Pour les Palestiniens, dont le droit à un logement décent n’est jamais assuré, la maison continue d’être, depuis la Nakba, le symbole même de leur dépossession.
Les autorités israéliennes de l’occupation poursuivent leurs répressions contre les Palestiniens dont la démolition de leurs maisons, l’expulsion de leurs résidences pour diverses périodes, l’imposition d‘amendes très exhaustives et d’autres, toutes ces mesures visent à obliger le citoyen Palestinien de quitter sa région.
La politique de destruction des maisons des habitants vivant sous occupation, est illégale, et cela au regard de la quatrième convention de Genève qui stipule dans son article 53 qu‘il est interdit à la Puissance occupante de détruire des biens mobiliers ou immobiliers, appartenant individuellement ou collectivement à des personnes privées, à l‘Etat ou à des collectivités publiques, à des organisations sociales ou coopératives
La politique israélienne largement pratiquée de démolitions de maisons et de destruction d'autres biens vise des familles entières. De telles démolitions sont considérées comme des punitions collectives illégales et constituent une violation du droit international des droits humains.
F.N