Al-Bireh, le 31 octobre 2023, WAFA- L'Union générale des femmes palestiniennes a indiqué mardi, que plus de 700 000 femmes et filles sont déplacées en raison de l’agression israélienne continue contre la bande de Gaza et vivent maintenant dans les écoles de l’UNRWA, dans les rues et les tentes, sous des conditions humanitaires déplorables.
Dans un communiqué de presse tenu dans la ville d’Al-Bireh, l’union a affirmé qu’il faut protéger les femmes et filles palestiniennes, conformément à la résolution no 1325, des Nations Unies, adoptée il y a 23 ans.
L'Union a ajouté que le nombre de naissances quotidiennes dans les rues, les maisons d'hébergement et les tentes s'élevait à environ 120 naissances, sur 50 000 femmes, et que celles-ci accouchent dans un environnement inadéquat qui manquait des principales exigences d'un accouchement sûr, en outre du manque d'eau, de produits de nettoyage et de médicaments qui causent des maladies bactériennes et d'infections, en plus de l'impossibilité d'effectuer des césariennes en raison de la surpopulation des hôpitaux et de l'épuisement des anesthésiants.
Dans son communiqué, l'Union a souligné que le martyre des hommes avait entraîné une augmentation du nombre de femmes qui dirigent leurs familles en raison de l'ajout de 1 000 femmes à la catégorie des veuves, susceptibles d'augmenter à chaque instant, ce qui a aggravé la crise de la pauvreté des femmes dans le contexte, du manque d'emplois et de la fermeture des passages.
Le communiqué poursuit: les coupures d'électricité ont eu un impact important sur les hôpitaux, détruisant le système de santé, laissant un impact catastrophique sur les femmes atteintes de maladies chroniques, en particulier les personnes âgées, les patientes atteintes de maladies rénales et de cancer, et d'autres maladies nécessitant un traitement quotidien, rappelant le blocus étouffant sur la région qui a doublé avec la guerre, qui empêche les patients de se rendre aux hôpitaux de la Cisjordanie et de Jérusalem pour le traitement, en raison de la fermeture des passages.
Il a souligné que des femmes et des filles ont été contraintes de prendre des pilules contraceptives pour arrêter leurs règles, en raison de conditions de déplacement constants et d'instabilité, ainsi que de la perte de fournitures sanitaires, d'eau et de produits d'hygiène, ce qui créerait des effets négatifs sur la santé à l'avenir.
N.S/F.N
