Ramallah, le 5 novembre 2023, WAFA- La Commission chargée aux affaires des prisonniers et ex-prisonniers a mis en lumière que les détenus palestiniens malades croupissant dans la clinique de la prison de Ramla, souffrent des conditions déplorables et inhumaines imposées par l’administration pénitentiaire, depuis le début de l’agression israélienne, le 7 octobre 2023.
Dans un rapport publié dimanche, la commission a révélé que les mesures abusives par l’administration pénitentiaire visent à doubler les conditions psychologiques et physiques des détenus, malgré leur besoin intensif du suivi médical.
La commission a souligné que les mesures de l'occupation comprenaient l'interdiction aux prisonniers de téléphoner à leurs familles, l'interdiction des visites et la restriction des visites des avocats, car l'administration pénitentiaire de l'occupation empêche les avocats de rendre visite aux détenus malades et de s'informer de leur état, et a également retiré tous les appareils électriques, y compris la télévision et la cuisinière utilisée pour cuisiner, la bouilloire chauffante, les radios et tous les outils électriques sans exception.
L'occupation empêche également les détenus malades d'acheter de la cantine, leur a retiré les fournitures dont ils disposaient et ils n'ont plus rien à manger ou à boire.
De plus, la commission a souligné que les détenus malades dépendent uniquement de la nourriture qui leur est fournie par l'administration pénitentiaire, qui consiste en deux repas, un repas le matin et un repas à trois heures de l'après-midi, et qu'ils ne reçoivent aucune nourriture, ou boire après ce repas, sachant que la nourriture qui leur est fournie est également très mauvaise.
Elle a suivi que les prisonniers souffrent du manque de l’eau, ainsi qu’ils subissent des fouilles humiliantes.
En outre, la commission a révélé que les prisonniers, dans la prison de Ramla, croupissent dans quatre cellules et ils sont privés de sortir des cellules, qu’un demi-heure, notant qu’il y a des prisonniers malades dans la prison.
N.S
