Amman, le 6 novembre 2023, WAFA - La reine Rania Al-Abdullah, épouse du roi de Jordanie Abdallah II, a demandé : combien de personnes doivent mourir avant que notre conscience mondiale ne se réveille ? Ou est-ce invalide lorsqu’il s’agit des Palestiniens ?», à la lumière de l’agression israélienne en cours contre la bande de Gaza, depuis le 7 octobre dernier.
Dans une interview accordée à CNN, la reine Rania a dénoncé la « situation humanitaire catastrophique » dans la bande de Gaza et a appelé à un appel collectif à un cessez-le-feu.
Elle a attribué la cause fondamentale de ce conflit à l'occupation illégale, la cause profonde de ce conflit est l'occupation illégale... les violations courantes des droits de l'homme, les colonies illégales et le mépris des résolutions des Nations Unies et du droit international, « Si ces causes fondamentales ne sont pas traitées, vous pouvez tuer le guerrier, mais vous ne pouvez pas tuer la cause. »
Elle a déclaré : Il est exaspérant lorsque les responsables israéliens minimisent les victimes palestiniennes sous prétexte qu’elles sont des boucliers humains. Dans un endroit comme Jabalia, qui est l’une des zones les plus densément peuplées de Gaza, et Gaza elle-même est l’un des endroits les plus densément peuplés sur Terre, la mort de civils n’est pas « involontaire » ou « accidentelle », elle est plutôt inévitable.
La Reine a ajouté : " Il y a environ 10 000 martyrs à Gaza depuis le début de la guerre, dont environ la moitié sont des enfants. Ce ne sont pas que des chiffres. Chacun de ces enfants représentait tout pour quelqu'un. "
Elle a souligné que soutenir les Palestiniens ne signifie pas antisémitisme. Ces dernières années, l'accusation d'antisémitisme a été utilisée comme une arme pour faire taire toute critique d'Israël. Les défenseurs ou partisans d'Israël qui ne peuvent pas défendre les actions ou le comportement d'Israël ont recours à la fin du dialogue en assimilant la critique d'Israël à l'antisémitisme.
Reine Rania a souligné la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et qu'Israël doit enfin comprendre que s'il veut sa sécurité, le chemin le plus sûr est la paix, car l'armée la plus forte, les services de renseignement les plus compétents, le Dôme de Fer ou le mur de séparation ne le protégeront pas la sécurité d'Israël, autant que la paix. Je crois que c’est la voie que nous devons suivre maintenant.
"Nous avons une longue histoire de coexistence pacifique. Ce n'est donc pas une question de religion, c'est une question de politique", a-t-elle déclaré.
R.N
