Ramallah, le 10 novembre 2023, WAFA- Le président Mahmoud Abbas a déclaré aujourd'hui, vendredi, qu'il n'y a pas de mots pour décrire la guerre génocidaire israélienne et les destructions infligées à notre peuple palestinien à Gaza, au mépris flagrant du droit international.
S'exprimant à l'occasion du dix-neuvième commémoration du décès du feu dirigeant palestinien Yasser Arafat, M. Abbas a déclaré : « Dans ces circonstances difficiles et catastrophiques, il n'y a pas de mots pour décrire la guerre génocidaire et la destruction infligée à notre peuple palestinien à Gaza par la machine à tuer israélienne, au mépris flagrant du droit international. »
Il s'est demandé : « Comment le monde peut-il rester silencieux face aux meurtres et aux blessures de plus de 40 000 Palestiniens, principalement des enfants et des femmes, et à la destruction de dizaines de milliers de maisons, d'infrastructures, d'hôpitaux et d'abris ?
Le président a appelé à l'arrêt immédiat de l'agression israélienne en cours contre le peuple palestinien et à l'acheminement de l'aide humanitaire, notamment des fournitures médicales, de la nourriture, de l'eau, de l'électricité et du carburant.
Le président a mis en garde contre le déplacement forcé de notre peuple de Gaza, de Cisjordanie ou de Jérusalem, rejetant avec véhémence toute répétition de la Nakba de 1948 ou le déplacement de dizaines de milliers de Palestiniens en 1967.
« Ce qui se passe en Cisjordanie, y compris dans ses villes, ses camps et ses villages, ainsi qu'à Jérusalem, n'est pas moins odieux que ce qui se passe à Gaza », a déclaré le président Abbas. « Les forces israéliennes et les colons terroristes commettent un nettoyage ethnique, une discrimination raciale et un pillage des fonds palestiniens, affirmant qu'ils ne veulent pas que nous payions des salaires et fournissions des services à notre peuple à Gaza. »
Il a poursuivi : « Dans ces circonstances difficiles, nous soulignons que la priorité est à notre peuple à Gaza, et nous ne l'abandonnerons pas ; ils font partie de nous, et nous faisons partie d'eux. »
Le Président a réaffirmé que « Gaza fait partie intégrante de l'État de Palestine et nous assumerons toutes nos responsabilités dans le cadre d'une solution politique globale, englobant à la fois la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, et Gaza ».
Il a tenu les autorités d'occupation israéliennes pleinement responsables de ce qui se passe, soulignant que « les solutions militaires et sécuritaires n'apporteront la sécurité et la paix à personne. Nous n'accepterons pas la réoccupation de Gaza ou l'annexion d'une quelconque partie de celle-ci sous quelque prétexte que ce soit ».
« La sécurité et la paix dans notre région ne pourront être obtenues qu'en mettant fin à l'occupation israélienne des terres palestiniennes, y compris Jérusalem-Est, sur la base des frontières de 1967 », a souligné le président Abbas.
« Nous appelons à une conférence internationale de paix pour fournir des délais précis et des garanties internationales de mise en œuvre ».
Le Président a réitéré que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) est le seul représentant légitime du peuple palestinien.
Il a dit que le martyr Yasser Arafat nous a laissé un héritage et des constantes nationales dont nous ne dévierons jamais, mentionnant que l’attachement à la terre et de ne pas laisser partir nos droits nationaux, sous l'égide de l'OLP, sont les fondations sur lesquelles nous incarnerons l'indépendance de notre État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale. Le martyr Yasser Arafat et les dirigeants fondateurs ont travaillé pour renforcer l'identité nationale et notre unité nationale sur des bases claires qui soutiennent la fermeté de notre peuple palestinien sur sa terre.
H.A