Ramallah, le 23 novembre 2023, WAFA- La prisonnière palestinienne blessée, Nourhan Awad a commencé une nouvelle année dans les geôles d’occupation israéliennes, selon le Club des prisonniers palestiniens.
Awad (23 ans), du camp de réfugiés de Qalandiya à Jérusalem occupée, est entrée dans sa 9ème année derrière les barreaux israéliens.
Awad a été arrêtée le 23 novembre 2015 après avoir été blessée à la cuisse gauche, à l’abdomen et à la main gauche par balles des soldats d’occupation alors que son cousin Hadeel Awad est décédé dans le même incident à Jérusalem.
Nourhan qui souffre jusqu’à présent des effets des blessures, a été arrêtée alors qu’elle était adolescente et a dépassé son enfance alors qu’elle est en détention israélienne. Israël a condamné Nourhan à 13 ans et demi de prison ferme pour être réduite plus tard à 10 ans.
Il convient de mentionner que 62 Palestiniennes sont actuellement dans les geôles d'occupation israéliennes, dans des situations catastrophiques et sont privées de leurs droits les plus simples.
Les prisonnières palestiniennes souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.
De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.
Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l'endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenus palestiniens que leurs homologues masculins.
H.A