Ramallah, le 29 novembre 2023, WAFA - Le Syndicat des journalistes a confirmé avoir documenté environ 350 crimes et violations graves contre les journalistes et les médias au cours des 50 jours d'agression contre notre peuple.
Le syndicat a expliqué dans un communiqué, à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, qui tombe aujourd'hui mercredi, que l'occupation a lors de son agression contre Gaza depuis le 7 octobre, 70 martyrs journalistes et de travailleurs des médias, deux journalistes portés disparus, et 28 sont détenus dans les prisons de l'occupation.
Le syndicat a confirmé que le nombre de journalistes palestiniens tués par les forces d'occupation en 50 jours équivaut à 120 % de ceux tués en 23 ans, et est plus de trois fois supérieur au nombre de journalistes tués dans toutes les régions du monde depuis le début de la guerre de cette année.
A l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le syndicat a déclaré : « Alors que l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien tombe cette année à la lumière de l'occupation raciste israélienne qui commet des crimes de génocide contre le peuple palestinien, et affectant le corps journalistique, qui constitue des violations flagrantes des Conventions de Genève, le droit international humanitaire, la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Déclaration des Nations Unies de 1993 adoptant la Journée mondiale de la liberté de la presse, la décision de la Cour européenne des droits de l'homme de 2010, les résolutions 1738 et 2222 du Conseil de sécurité et la résolution n° 163/68 des Nations Unies concernant l'impunité des auteurs de crimes contre les journalistes.
Et d’ajouter : « Ces faits nécessitent une action internationale urgente pour mettre fin à ces crimes en cours, punir l'occupation pour ses violations et d’assurer une protection efficace aux journalistes. »
Le Syndicat considère chaque organisme international qui hésite à mettre en œuvre cet effort, est considéré comme un partenaire et complice de l'occupation dans ses crimes contre les journalistes.
F.N