New York, le 7 décembre 2023, WAFA - Riyad Mansour, l'Observateur permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, a déclaré que la situation dans l'État de Palestine est un véritable test de la crédibilité et de l'autorité de la Cour pénale internationale.

Mansour a ajouté dans son discours devant la vingt-deuxième session de l'Assemblée des États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, tenue au siège des Nations Unies à New York, qui se poursuivra jusqu'au 14 décembre, que le Statut de Rome, sur la base duquel la Cour a été créée, stipule toutefois qu'elle tient compte du fait que des millions d'enfants, de femmes et d'hommes ont été victimes en cours d'atrocités inimaginables qui ont profondément ébranlé la conscience de l'humanité, et que le régime de Rome est déterminé mettre fin à l’impunité des auteurs de ces crimes et contribuer à les dissuader.

Il a souligné qu'il s'agit des mêmes crimes et atrocités que les forces d'occupation israéliennes commettent quotidiennement contre les enfants, les femmes et les hommes palestiniens dans la bande de Gaza depuis deux mois.

Mansour a expliqué que 2,3 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza luttent quotidiennement au cours des deux derniers mois, essayant de survivre, à la lumière du siège et des bombardements israéliens, et de l'absence de tout endroit sûr, qui ont entraîné le martyre de plus de 16 000 personnes. Palestiniens, dont 7 000 enfants.

Il a souligné que l'État de Palestine a rejoint la Cour il y a 9 ans, à une époque où des crimes étaient commis sans aucune responsabilité. Depuis lors, il n'a pas réussi à dissuader les auteurs, et aucun mandat d'arrêt n'a été émis jusqu'à présent contre aucun d'entre eux, soulignant que la situation en Gaza rend un tel retard inacceptable, injustifié et impardonnable.

Il a dit qu'Israël a pratiquement détruit tous les aspects de la vie dans la bande de Gaza, aux yeux du monde entier, et continue de bombarder les quartiers palestiniens, ciblant les hôpitaux, les abris des Nations Unies, les mosquées et les églises, les enfants sont ses principales victimes, se demandant : « pourquoi nous avons adopté le Statut de Rome si ce n'est pour protéger ces personnes ? ».

Mansour a souligné qu'il existe une loi et un ensemble de règles pour tous sans exception, quelle que soit l'identité des victimes et celle des auteurs.

L’Observateur permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies a conclu que notre peuple palestinien mérite justice et que tous les pays des Nations Unies indiquent que les actions d’Israël sont inacceptables.

F.N

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