Ramallah, le 15 décembre 2023, WAFA - Le Syndicat des journalistes palestiniens a considéré que le rapport annuel publié par « Reporters sans frontières, de complice avec l'occupation israélienne sur les horribles crimes de guerre que l'occupation commet quotidiennement contre les journalistes palestiniens dans l'ensemble des territoires palestiniens, en particulier pendant son agression et sa guerre criminelle en cours dans la bande de Gaza. »
Dans un communiqué ce vendredi, le Syndicat a confirmé que ses statistiques sont exactes, documentées et basées sur une documentation professionnelle et juridique qui respecte les normes les plus élevées en matière de documentation des crimes contre les journalistes.
Le Syndicat a souligné que les journalistes tués lors des bombardements contre leurs maisons étaient ciblés délibérément et non par erreur, comme le prétend le rapport, et que tous les crimes contre les journalistes sont commis de manière systématique et sur décision officielle.
Le Syndicat considère donc que le rapport de « Reporters sans frontières » vise à blanchir l’image de l’occupation, du crime d’assassinat de journalistes palestiniens, et à le protéger de toute responsabilité devant la justice internationale.
Dans ce contexte, le Syndicat des Journalistes a une nouvelle fois salué la décision du Comité Exécutif de la Fédération Internationale des Journalistes, rendue lors de sa dernière réunion fin novembre dernier, de s'adresser une nouvelle fois à la Cour Pénale Internationale pour demander des comptes et poursuivre les dirigeants de l’occupation pour leurs crimes contre les journalistes.
Le Syndicat explique qu'il a préparé son dossier judiciaire sur tous les crimes commis contre nos journalistes à Gaza et dans toute la Palestine, et qu'il a entamé l'étape de préparation juridique et de consultations juridiques avec les avocats du Syndicat et la Fédération Internationale, pour déposer une plainte auprès de la Cour pénale internationale, qui hésite encore à annoncer l'ouverture d'une enquête sur les plaintes déposées auprès du procureur général, Karim Khan.
Le Syndicat a une nouvelle fois appelé « Reporters sans frontières » à mettre un terme à son parti pris en faveur de l'occupation et à faire preuve de professionnalisme et d'exactitude dans tous ses rapports, qui ont commencé à donner la priorité aux parti pris en faveur de l'occupation par rapport à tout professionnalisme, ce qui fait perdre toute crédibilité et impartialité, soulignant qu'il prendra des mesures juridiques garanties par le droit international et les lois nationales, pour tenir pour responsables quiconque justifie les crimes de la guerre israélienne contre les journalistes palestiniens.
F.N