Ramallah, le 22 décembre 2023, WAFA- Mohammed Shtayyeh, premier ministre, a affirmé qu’Israël commet tous les types de massacres interdits au regard de la loi internationale, à travers la famine délibérée, la privation des médicaments et le blocus imposes au peuple palestiniens dans la bande de Gaza.
Dans une interview, diffusée par la télévision de Falastin, Shtayyeh a déclaré : « Israël tue pour le plaisir de tuer et agit dans un esprit de vengeance, en commettant des massacres sans précédent devant le monde entier’.
Il a souligné que la position officielle palestinienne, qui est transmise aux responsables étrangers qui arrivent en Palestine, souligne que cette question ne nécessite pas de trêves humanitaires pour apporter de l'aide, mais plutôt une cessation immédiate et complète de l'agression. Qu’est-ce que l'intérêt d'offrir un dîner à un citoyen qui pourrait être tué lors d'un raid d'occupation le lendemain matin ?’.
Il a également affirmé que la mobilisation diplomatique dirigée par le président palestinien, Mahmoud Abbas, à travers les visites, les rencontres et le rôle des communautés palestiniennes dans tout le monde ont aidé à exposer les crimes de l’occupation israélienne.
Il a poursuivi: "En conséquence, il y a eu un changement dans l'opinion publique mondiale populaire, et à travers de nombreuses positions officielles qui ont vu des ministres et des parlements demander l'arrêt de l'agression, mais cela heurte le veto américain qui ne veut pas que cette guerre s'arrête".
Il a déclaré: " Plus de 153 pays à l'Assemblée générale des Nations Unies ont voté en faveur d'un cessez-le-feu, mais le veto américain avait bloquer cette scène, et je pense que les États-Unis doivent revoir leur position et revenir en arrière. Celui qui parle d'empêcher le meurtre de civils et d'enfants ne peut pas fournir d'armes à Israël, et ne peut pas continuer à protéger Israël au Conseil de sécurité. "
De plus, il a réaffirmé le rejet par la direction palestinienne des plans de déplacement de notre peuple de la bande de Gaza ou de la Cisjordanie, y compris de Jérusalem, exigeant la reconnaissance de l'État de Palestine en tant que membre à part entière des Nations Unies et l'ouverture d'un horizon politique pour la création d'un État palestinien.
En outre, Shtayyeh a mis en lumière la nécessité d’ouvrir tous les points de passage de la bande de Gaza qui sont fermés par Israël.
N.S