Beyrouth, le 12 janvier 2024, WAFA- Le Premier ministre libanais Najib Mikati a souligné le problème de longue date du non-respect par Israël des résolutions internationales depuis 1949, culminant avec la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui reste non appliquée.

S'exprimant lors d'une session gouvernementale, Mikati a souligné : « Nous continuons de respecter la légitimité internationale et notre déclaration ministérielle affirme le respect de toutes les résolutions internationales ».

Abordant le besoin de stabilité au sud du Liban et dans la région frontalière, Mikati a proposé une approche globale, disant: « Si l'objectif est d'atteindre la stabilité au sud du Liban et dans la région frontalière, que toutes les résolutions internationales soient mises en œuvre. En partant de l'accord de cessez-le-feu signé en 1949 et de toutes ses dispositions sans aucun changement, nous pourrons alors discuter des accords de stabilité dans le sud. »

Mikati a déclaré avoir transmis un message clair aux envoyés internationaux, déclarant : « Nous avons informé tous les envoyés que parler de calme au Liban seul était illogique. Sur la base de notre identité et de nos principes arabes, nous exigeons un cessez-le-feu immédiat à Gaza, parallèlement à un cessez-le-feu sérieux au Liban. Nous refusons que nos frères soient soumis au génocide et à la destruction, et nous recherchons seulement un accord spécial avec qui que ce soit ».

Le Premier ministre libanais a salué l'initiative de l'Afrique du Sud de porter plainte contre Israël devant la Cour internationale de Justice pour avoir commis le génocide à Gaza, affirmant qu'il s'attend à un jugement juste et rapide qui reflète le respect des valeurs et des droits de l'homme, en particulier du droit international humanitaire.

H.A