New York, le 20 janvier 2024, WAFA- Riyad Mansour, l'ambassadeur et représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès des Nations Unies, a envoyé samedi trois lettres identiques au secrétaire général de l'ONU, au président du Conseil de sécurité de ce mois-ci (France) et au président de l'Assemblée générale des Nations Unies, sur la poursuite du ciblage délibéré d'enfants palestiniens par Israël, la puissance occupante.
Mansour a expliqué que les enfants de la bande de Gaza sont tués, blessés, affamés, devenus des orphelins, déplacés, malades, et souffrent du froid, tandis que les enfants de la Cisjordanie sont poursuivis et terrorisés par les soldats et les colons, en plus d'être abattus, agressés, arrêtés et torturés, ce qui déshumanise un peuple entier, alors qu'il est soumis à l'occupation, au racisme et au siège, et qu'il est maintenant visé par un génocide.
Il a également mis en lumière l’augmentation du nombre des martyrs, depuis la guerre de génocide déclenchée par Israël contre le peuple palestinien dans tous les territoires palestiniens occupée, le 7 octobre 2023, ainsi que 62100 blessés et des milliers de disparus, soulignant que les rapports affirment le martyre de 9600 enfants dans la bande de Gaza et 95 enfants en Cisjordanie occupée.
Il s'est demandé sur le nombre d'enfants palestiniens considéré comme suffisant pour que la communauté internationale agisse pour mettre fin à cette attaque israélienne, pour que les criminels de guerre israéliens soient tenus pour responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide, pour qu'elle remplisse ses responsabilités morales et ses obligations en vertu du droit international, ainsi que les obligations et les devoirs du Conseil de sécurité en vertu de la Charte, pour qu'il mette en œuvre ses innombrables résolutions pour la protection des civils, y compris des enfants dans les conflits armés, ainsi que les résolutions 2712 et 2720, et les Parties contractantes de la quatrième Convention de Genève, y compris les articles no 146 et 147 pour des sanctions pénales efficaces en cas de meurtres massifs, pour que l'armement et d'autres questions, y compris l'inscription d'Israël sur la liste des Nations Unies, en tant qu’Etat violant des droits des enfants, soient prises en considération.
N.S