Bruxelles, le 22 janvier 2024, WAFA - Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont discuté, aujourd'hui lundi, à Bruxelles des conséquences de l'agression israélienne contre notre peuple palestinien, depuis le 7 octobre dernier.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki, participe à la réunion dans le cadre des efforts palestiniens persistants pour mobiliser le plus grand soutien en faveur d'un cessez-le-feu et mettre fin à l'agression des forces d'occupation israéliennes contre notre peuple.

En marge de la réunion, Al-Maliki tiendra plusieurs réunions bilatérales avec les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne et un certain nombre de responsables européens, et les informera des derniers développements liés à la question palestinienne et à la guerre à Gaza. à la lumière des conditions catastrophiques qui ont frappé notre peuple après plus de 100 jours de guerre génocidaire, des revendications actuelles, ainsi que de la demande des pays de l'Union européenne de reconnaître l'État palestinien indépendant et de lancer un mouvement politique sérieux pour mettre fin à l'occupation et incarner l’État palestinien sur le terrain.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, de la Jordanie et le secrétaire général de la Ligue arabe seront également présents à la réunion.

Dans un bilan infini, le nombre de martyrs depuis le début de l'agression contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier s'est élevé à environ 25 105 martyrs et 62 681 blessés, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et des milliers de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes où il n'y a pas d'accès.

Avant la réunion, le corps diplomatique de l'Union européenne a envoyé un document de discussion aux États membres proposant une feuille de route pour la paix dans le conflit palestino-israélien, comprenant un appel à la tenue d'une « conférence préparatoire pour la paix » organisée par l'Union européenne, l'Égypte et la Jordanie, l’Arabie saoudite et la Ligue des États arabes, tout en invitant également les États-Unis et les Nations Unies à participer à la conférence.

Les responsables de l’Union européenne reconnaissent que les responsables et diplomates israéliens ne montrent actuellement aucun intérêt pour une solution à deux États, mais insistent sur le fait que c’est la seule option pour une paix à long terme.

Le chef des Affaires étrangères de l'Union européenne, Josep Borrell, a souligné la nécessité de commencer à discuter de plans concrets pour une solution à deux États.

R.N