Ramallah, le 23 janvier 2024, WAFA - La présidence palestinienne a mis en garde contre le danger que les autorités d'occupation israéliennes demandent aux habitants de Khan Yunis de quitter leurs lieux de résidence vers Rafah, d'autant plus que la plupart d'entre eux ont été déplacés du nord et du centre de Gaza, considérant cet appel comme un crime de guerre qui ne peut être toléré.
La présidence palestinienne a également averti, dans un communiqué publié mardi, la communauté internationale que les intentions des autorités d'occupation israéliennes sont devenues claires, à savoir déplacer le peuple palestinien de sa terre et de sa patrie, avec des conséquences indésirables.
La présidence a appelé la communauté internationale, en particulier l'administration américaine, à intervenir immédiatement pour empêcher Israël de commettre ce crime majeur et dangereux, qui viole toutes les conventions et accords internationaux ainsi que le droit international, soulignant que le moment est venu pour l'administration américaine et la communauté internationale, de prendre des décisions et des mesures sérieuses pour mettre fin à cette agression brutale qui a conduit à la situation dangereuse de la région, qui risque d'entraîner une nouvelle explosion.
La présidence a indiqué que les dirigeants palestiniens s’adresseront au Conseil de sécurité de l'ONU de tenir une session d'urgence pour faire face à ce crime grave, soulignant que l'escalade insensée d'Israël, accompagnée d'opérations génocidaires et de menace existentielle pour le peuple palestinien, conduirait à une expansion du cercle de conflit dans la région, et provoquera un incendie incontrôlable.
La présidence a déclaré que la poursuite par Israël de sa guerre contre la bande de Gaza, qui a conduit au martyre de plus de 25 000 citoyens et plus de 64 000 blessees, en plus de son agression croissante contre Jérusalem et ses lieux saints, et contre les villes, villages et des camps de Cisjordanie, et son défi permanent au peuple palestinien et au droit international. \
Et de conclure que la paix et la sécurité ne peuvent être obtenues que par des solutions politiques fondées sur la coexistence de deux États solution.
F.N
