Gaza, le 24 janvier 2024, WAFA- Des sources médicales ont indiqué mercredi que le bilan des victimes palestiniennes dans la bande de Gaza s'élève à 25 700, dont la majorité sont des femmes et des enfants, depuis le début de l'agression d'occupation israélienne, le 7 octobre dernier.
En plus de tuer plus de 25 000 Palestiniens, Israël a blessé environ 63 740 à des divers degrés, tandis que plus de 8 000 citoyens sont toujours portés disparus, sous les décombres et sur les routes, où les équipes d'ambulance ne peuvent pas les atteindre.
Au cours des dernières 24 heures, les forces d'occupation ont commis 24 massacres contre des familles dans la bande de Gaza, tuant 210 personnes et blessant 386 d’autres.
Les forces d'occupation israéliennes continuent de commettre des massacres dans le cadre de leur agression terrestre, maritime et aérienne contre la bande de Gaza, pour le 110ème jour consécutif, au milieu d'une grave pénurie d'eau et de produits alimentaires de base, d'une panne d'électricité, en plus des la destruction des bâtiments, des installations et des infrastructures, ainsi que l'effondrement de la plupart des hôpitaux et leur mise hors service.
Les restrictions imposées par Israël en tant que puissance occupante sur l'arrivée de l'aide dans la bande de Gaza sont toujours en vigueur, de sorte que l'aide arrivant à Gaza est insuffisante pour répondre aux besoins fondamentaux des citoyens.
Après qu’Israël a coupé l'approvisionnement en électricité et épuisé les réserves de carburant de la seule centrale électrique de Gaza, la bande de Gaza est sans électricité depuis le 11 octobre, et les fréquentes pannes de communication, d'Internet et de carburant entravent les efforts de la communauté humanitaire pour évaluer les besoins de Gaza et répondre à la crise humanitaire croissante.
L'occupation israélienne continue de déplacer de force des civils chaque jour. On estime que 85 % des citoyens de Gaza (environ 1,93 million de civils) sont déplacés de force, dont beaucoup ont été déplacés à plusieurs reprises, et les familles sont contraintes de se déplacer fréquemment à la recherche de sécurité. Près de 1,4 million de personnes déplacées internes ont été enregistrées dans 155 installations de l'UNRWA à travers Gaza.
En raison de l'agression israélienne et du ciblage direct des hôpitaux et du personnel médical, seuls 16 des 36 hôpitaux de Gaza fonctionnent partiellement, en plus d’une grave pénurie de médicaments et de fournitures médicales telles que des anesthésiques, des antibiotiques, des solutés intraveineux, des analgésiques, l'insuline, le sang et les produits sanguins.
Les hôpitaux témoignent un déclin de la fonctionnalité des équipements médicaux électriques tels que les moniteurs, les ventilateurs, les incubateurs, les appareils de radiographie et de tomodensitométrie, les appareils d'analyse de laboratoire et les appareils d'anesthésie.
En conséquence, il y a un risque imminent d’épidémies de maladies infectieuses dues à des conditions insalubres, à la surpopulation et à une lourde charge pesant sur le système de santé, le rendant inefficace.
En raison des restrictions imposées par l'occupation en refusant l’entrée aux missions d’aide humanitaire, les citoyens de Gaza courent un risque imminent de famine, comme le rapporte la Classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC).
H.A