Ramallah, le 28 janvier 2024, WAFA - Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a considéré la décision de nombreux pays de suspendre leur financement à l'UNRWA comme une punition collective pour des millions de Palestiniens, surtout à la lumière de la catastrophe humanitaire dont souffre la population de Gaza, soumise à une agression continue depuis le 7 octobre dernier.

Dans un communiqué de presse, le ministère a déclaré aujourd’hui dimanche, que ces décisions sont politisées et disproportionnées, en particulier à la lumière de l’annonce par le Secrétaire général des Nations Unies d’une enquête sur les allégations israéliennes et de la prise des mesures nécessaires imposées par la loi à leur égard.

La diplomatie palestinienne a ajouté que la décision de ces pays constitue un double standard, car ces pays continuent de fournir soutien et aide à Israël, et ils sont conscients que leur armée commet les pires formes de massacres et de meurtres contre des dizaines de milliers de civils en dehors de la loi et impose également le déplacement forcé de plus de deux millions de citoyens.

Elle a renouvelé son appel aux pays qui ont suspendu leur financement à l'UNRWA à reconsidérer leur décision et à s'en retirer, dans un souci d'humanité et conformément à ses positions déclarées sur la nécessité de protéger les civils et de garantir leurs besoins humanitaires fondamentaux.

A son tour, le département des affaires des réfugiés de l'OLP a considéré la décision des pays de suspendre leur financement supplémentaire à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) comme une punition collective pour les réfugiés, en particulier à la lumière des conditions tragiques dans lesquelles se trouve les Palestiniens de Gaza.

Dans un communiqué de presse aujourd'hui dimanche, le Département a appelé ces pays à revenir sur leur décision de suspendre le financement de l'UNRWA, soulignant que cette décision nuira aux conditions de vie des réfugiés et des personnes déplacées et aux efforts de secours internationaux en faveur de notre peuple à la lumière de l'agression israélienne contre la bande de Gaza et des décès, déplacements forcés, exterminations et la destruction de toutes les installations et infrastructures vitales qui en résultent.

Le département a déclaré dans sa déclaration : « L'UNRWA, sa présence, ses programmes et ses interventions sont devenus une priorité absolue en termes d'aide humanitaire et de secours, et il existe une confiance internationale en lui en tant qu'institution et dans ses interventions et son travail, et donc une incitation contre l'UNRWA et déformer sa réputation représente un objectif israélien afin d’étouffer la vie de notre peuple, en particulier dans la bande de Gaza, et continue de l’affamer, de l’exterminer et de la déplacer de force.

« Israël ne veut maintenir aucune institution internationale pour témoigner des crimes, de la brutalité et du génocide qu’il pratique dans la bande de Gaza ».

Il a confirmé qu'Israël mène depuis longtemps une campagne coordonnée pour affaiblir et assiéger l'UNRWA, et cette campagne est une véritable traduction des déclarations précédentes du ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, dans lesquelles il a déclaré qu'Israël chercherait à empêcher l'UNRWA de travailler dans la bande de Gaza après la fin de la guerre.

R.N