Ramallah, le 7 février 2024 Wafa - Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré que l'échec de la communauté internationale dans son ensemble ne se limite pas à l'échec à mettre fin à la guerre génocidaire contre notre peuple dans la bande de Gaza, mais inclut plutôt son incapacité à forcer aux autorités d'occupation israéliennes d'ouvrir les routes et de lever les barrières à la circulation des véhicules et des citoyens de Cisjordanie.
Le ministère des Affaires étrangères a expliqué dans un communiqué de presse aujourd’hui mercredi que le traitement brutal infligé à notre peuple par le gouvernement d’occupation ne se limitait pas à déclencher une guerre génocidaire dans la bande de Gaza, à la détruire complètement et à la transformer en un endroit invivable, au contraire, il incluait l’ensemble de la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, traduisant une vision colonialiste arrogante qui nie le droit de notre peuple à la vie et à l’existence dans sa patrie.
La diplomatie palestinienne a souligné que l’occupation imposait une longue série de punitions collectives à tous les civils palestiniens sans défense, que ce soit à travers l’escalade de la série d’exécutions sur le terrain, la démolition de maisons, la saisie de terres et l’approfondissement des colonies.
Elle a souligné que l'occupation ne s'est pas limitée à fermer les routes, mais a plutôt déployé des centaines de points de contrôle fixes et mobiles sur les principaux tronçons routiers et aux entrées de chaque ville, village et camp, les transformant en véritables prisons dans lesquelles l'entrée ou la la sortie n'est autorisée qu'avec l'approbation israélienne, et les a renforcés avec davantage de portes en fer et électroniques et de tours militaires.
Le ministère a estimé que l'échec international global ne se limite pas à l'incapacité à mettre fin à la guerre génocidaire contre notre peuple dans la bande de Gaza, à garantir ses besoins humanitaires fondamentaux et à mettre un terme à l'exode et au déplacement forcés, mais inclut plutôt l'incapacité de la communauté internationale à forcer l’État occupant d’ouvrir les routes et d’éliminer les barrières, ce qui conduit quotidiennement à l’érosion de ce qui reste de la crédibilité pour les institutions internationales et onusiennes et pour les positions des pays qui prétendent se préoccuper du droit international, des principes des droits de l’homme et de la protection des civils palestiniens.
Dans un autre contexte, le ministère des Affaires étrangères a condamné le crime odieux commis dimanche dernier par les forces d'occupation israéliennes en tirant avec leurs chiens policiers sur l'enfant Ibrahim Hashash après avoir pris d'assaut le camp de Balata, à l'est de la ville, ce qui lui a valu d'être grièvement blessé. résultat des chiens qui ont mutilé son corps.
Il a souligné que cette politique brutale s'inscrit dans le cadre de la punition collective contre les citoyens, du mépris de leur vie et du ciblage des enfants. L'État occupant bombarde et commet les massacres les plus horribles contre les enfants de la bande de Gaza, les déplaçant après avoir démoli leurs maisons. et en même temps lâcher ses chiens policiers sur les enfants de Cisjordanie.
R.N