Ramallah, le 8 fevrier 2024, WAFA - Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki, a discuté aujourd'hui jeudi, avec la coordonnatrice en chef des Nations Unies pour les affaires humanitaires et la reconstruction à Gaza, Sigrid Kach, de la guerre d'extermination dont la bande de Gaza est exposée à la destruction de toutes les composantes de l'existence humaine et à l'apparition d'une famine, réelle à la lumière de la grave pénurie d'eau, de nourriture et de médicaments, et des souffrances d'un grand nombre de civils en raison de la politique du déplacement forcé imposé par Israël du nord vers le centre puis vers le sud.
Au cours de la réunion tenue au siège du ministère des Affaires étrangères à Ramallah, Al-Maliki a informé le coordinateur de l'ONU des « efforts diplomatiques déployés pour mettre fin à cette brutale agression israélienne contre l'ensemble du peuple palestinien », appelant à la nécessité d'exercer davantage de pressions internationales sur Israël pour qu'il apporte l'aide humanitaire nécessaire, le carburant et rétablisse l'électricité, l'eau et soigne les blessés immédiatement d'urgence.
Il a mis en garde contre la poursuite de la guerre israélienne, estimant que l'éventuelle attaque israélienne contre la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, constituerait un véritable désastre.
Al-Maliki a affirmee : «Les Israéliens connaissent bien la situation, ils planifient une guerre dévastatrice à Rafah. Environ 1,3 millions de personnes se rassemblent maintenant. Qu'en est-il de leur sort, le but de cette attaque est le déplacement forcé ».
À son tour, la responsable de l'ONU a indiqué que « la dévastation et la destruction survenues à Gaza sont grandes », estimant que l'ouverture des passages pour l'entrée des marchandises commerciales à Gaza est une nécessité urgente, dans le but de renforcer et d'achever le travail réalisé par les travailleurs humanitaires malgré les risques auxquels ils sont confrontés.
Elle a souligné la nécessité d'un accès sûr et durable à tous ceux qui en ont besoin, où qu'ils se trouvent, ajoutant : "Le flux de l'aide humanitaire doit être accru. Davantage de points de passage doivent être ouverts. Un seul passage pour couvrir tous les besoins ne suffit pas."
F.N
