Ramallah, le 10 fevrier 2024, WAFA- Le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Alvin Potts, a affirmé que la plainte déposée par l'Afrique du Sud contre Israël à la Cour internationale de justice visait à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin au génocide en cours dans la bande de Gaza. 

Dans un entretien accordé à l'émission " avec le rédacteur en chef ", sur la télévision de ‘Falastin’, Potts a déclaré: " Le gouvernement sud-africain et les États membres de la Cour internationale de Justice continuent de suivre l'importance de la présentation par Israël de son rapport à la Cour, et n'hésiteront pas à prendre les mesures nécessaires pour soutenir le peuple palestinien et suivre le comportement israélien qui bafoue la résolution et l'ordre de la Cour Internationale de justice. " 

"En tant que pays membre des Nations Unies et de la Cour Internationale de justice, nous avons souligné la nécessité de prendre cette mesure et que le procureur général prenne cette affaire sérieusement, et que les crimes commis et le comportement criminel d'Israël soient enquêtés", a-t-il souligné, mentionnant que son pays s'était adressé au monde entier pour souligner l'importance qu'Israël mette fin aux crimes de guerre commis contre les Palestiniens. 

Il a souligné que les forces d'occupation commettent des crimes quotidiens et tuent délibérément des Palestiniens, notant que son gouvernement a utilisé les données disponibles sur le terrain et les a présentées à la Cour internationale de justice pour souligner la politique israélienne systématique qui appelle les Nations Unies, toutes les organisations médiatiques et humanitaires et le monde entier à documenter ces crimes quotidiens contre le peuple palestinien. 

Potts a souligné que ce n'était pas la première fois qu'Israël viole les décisions de la CIJ et violait les décisions internationales, et a déclaré : "Nous faisons tout ce qui est possible aux niveaux local et international pour mobiliser le soutien à cette demande et pour garantir que Israël se soumette à la cour et cesse de violer sa décision". 

Potts a affirmé que son gouvernement avait été soumis à des pressions et à des harcèlements pour tenter de le forcer à changer de position, à ne pas se présenter au tribunal et à ne pas poursuivre une approche politique favorable au peuple palestinien : " Nous ne nous soumettons à personne et ne craignons pas les sanctions, personne ne peut acheter la voix de l'Afrique du Sud par l'argent, personne ne pourra nous exproprier notre droit de solidarité avec le peuple palestinien’, a-t-il dit. 

N.S