Londres, le 12 février 2024, WAFA- La Grande-Bretagne a annoncé lundi des sanctions contre quatre « colons israéliens extrémistes » accusés d'avoir commis des violations des droits de l'homme contre des Palestiniens en Cisjordanie, à la suite d'une décision similaire prise par les États-Unis au début du mois.
Les restrictions font suite à ce que le Royaume-Uni a appelé « des niveaux de violence sans précédent de la part des colons extrémistes en Cisjordanie » au cours de l'année écoulée par certains résidents des colonies et avant-postes israéliens illégaux.
« Des niveaux de violence sans précédent ont été perpétrés par des colons extrémistes en Cisjordanie au cours de l’année écoulée. Certains résidents des colonies et avant-postes israéliens illégaux ont eu recours au harcèlement, à l'intimidation et à la violence pour faire pression sur les communautés palestiniennes afin qu'elles quittent leurs terres. »
« Israël doit également prendre des mesures plus fermes et mettre un terme à la violence des colons », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, dans un communiqué dévoilant les restrictions, qui comprennent le gel des avoirs britanniques ainsi que l'interdiction de voyager et de visa.
Le 4 février, le Canada a annoncé l'imposition de sanctions à quatre colons impliqués dans des attaques terroristes en Cisjordanie.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Jolie, a déclaré que le Canada imposerait des sanctions aux colons israéliens qui incitent à la violence en Cisjordanie.
Le 1er février, les États-Unis d’Amérique ont imposé une mesure similaire.
En janvier dernier, les colons ont perpétré 186 attaques, y compris 63 attaques à Hébron, 38 à Naplouse et 23 à Ramallah, dont la plus importante a été l’assassinat du jeune homme Tawfiq Ajaq de la ville d’Al-Mazra’a Al-Gharbiya, selon la Commission de résistance au mur et aux colonies.
H.A