Paris, le 12 février, 2024,WAFA- Des palestiniens ont appelé l'Union européenne à imposer des sanctions au Premier ministre Benjamin Netanyahu, et à quatre de ses ministres, accusés de crimes et de violations des droits de l'homme en Cisjordanie occupée.
Un cabinet d'avocats français a déclaré à l'Agence France-Presse, que l'avocate Sarah Samir, des cabinets d'avocats représentant 21 citoyens palestiniens vivant dans divers endroits de Cisjordanie, avait envoyé une demande officielle à ce sujet au ministre européen des affaires étrangères Josep Borrell.
L'avocat a demandé à l'Union européenne d'imposer des sanctions, dans le cadre du régime des droits de l'homme, à Netanyahu et aux ministres de la défense Yoav Gallant, des affaires stratégiques Ron Dermer, de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir et du ministre des Finances Bezalel Smotrich, en raison de leur « implication dans des crimes ». et de graves violations des droits de l’homme », selon ce qui est indiqué dans le communiqué.
Le communiqué indique que "les plaignants ont été victimes de crimes, notamment d'attaques violentes, d'arrestations arbitraires, de torture, de mauvais traitements et du déplacements forcés".
Parmi ces témoins, dont l'identité n'a pas été révélée pour des raisons de sécurité, une femme dont ses deux fils sont tombés en martyr, lors d'un raid de l'armée d'occupation israélienne contre un camp de réfugiés en Cisjordanie au début de février.
Le communiqué ajoute : « Ces actions font partie d'une politique à long terme de colonisation illégale et d'une pratique institutionnelle d'attaques systématiques contre des civils en Cisjordanie, qui constituent des crimes contre l'humanité au sens du Statut de Rome ».
Les sanctions européennes peuvent inclure des interdictions de voyager et des gels d'argent pour les personnes ciblées.
Selon le ministère de la Santé, depuis le 7 octobre, 393 citoyens sont tombés en martyr, par les balles des forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie, y compris à Jérusalem.
Le ministère britannique des affaires étrangères a déclaré que ces sanctions imposent des restrictions financières et de voyage, pour lutter contre la violence continue pratiquée par les colons et menacent la stabilité de la Cisjordanie.
Le 1er février, les États-Unis d’Amérique ont imposé une mesure similaire.
Lundi, le ministère britannique des affaires étrangères a annoncé l'imposition de sanctions à quatre colons extrémistes, qui ont violemment attaqué des Palestiniens en Cisjordanie occupée.
K.R